Amateurs de guerrières sexy, ne manquez pas cette série fantastique écrite et dessinée par Bengal. Luminae est une mystérieuse femme de lumière. Elle est entourée de six dames, ses protectrices, sortes de mercenaires au service du bien. Dans le royaume de fantasy cadre de l'histoire, une ancienne protectrice, devenue démoniaque, affronte ses anciennes amies.Un combat déséquilibré car les Luminae viennent de guerroyer toute une nuit contre des centaines de morts vivants.
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
vendredi 7 décembre 2012
BD - Sacrifice dans le groupe des "Luminae" de Bengal
Amateurs de guerrières sexy, ne manquez pas cette série fantastique écrite et dessinée par Bengal. Luminae est une mystérieuse femme de lumière. Elle est entourée de six dames, ses protectrices, sortes de mercenaires au service du bien. Dans le royaume de fantasy cadre de l'histoire, une ancienne protectrice, devenue démoniaque, affronte ses anciennes amies.Un combat déséquilibré car les Luminae viennent de guerroyer toute une nuit contre des centaines de morts vivants.
dimanche 23 octobre 2011
BD - Jolies guerrières au service de "Luminae"
Dessiner une héroïne est un don qui n'est pas donné à tout le monde. En son temps, Walthéry et sa pulpeuse Natacha a dominé la catégorie. Par la suite d'autres ont porté cet art si particulier au sommet. On se souvient de l'arrivée de Didier Cassegrain et voici aujourd'hui Bengal. On avait deviné les prédispositions de cet auteur, passé par le design des jeux vidéo, dans la glaçante série « Naja » écrite par Morvan.
Le voici en solo sur une histoire entre fantastique et Moyen-Age, avec pas moins de six guerrières, filiformes et peu vêtues. Bref, chaque planche est un régal pour les yeux. Les guerrières ont pour mission de protéger Luminae. Cette sainte aux pouvoirs considérables est menacée par un mage-dragon au look hybride de chauve-souris carbonisée et fourmi anorexique.
On croise aussi dans cette aventure des soldats idiots, de gentils hommes-chiens et de méchants gardiens des enfers. Et pour finir de vous rincer l'œil, en fin de volume, cinq auteurs différents (dont Vatine) proposent leur vision des guerrières de Bengal.
« Luminae » (tome 1), Ankama, 14,90 €
dimanche 9 janvier 2011
BD - Tuerie finale pour Naja
Dernier acte pour Naja. La tueuse implacable, insensible à la douleur, va enfin connaître pourquoi elle est passée de chasseuse à gibier. Morvan, le scénariste, dans ce cinquième et ultime album toujours dessiné par Bengal, va délaisser l'action pour la psychologie. Naja va découvrir qui tire les ficelles en coulisse, pourquoi les trois meilleurs tueurs de cette organisation criminelle se retrouvent à s'affronter. Un quatrième larron va donner des accents shakespeariens à une BD entre manga extrême et tragédie familiale. L'action, de Barcelone, se déplace à Bruxelles, dans cette enclave bon enfant, écrasée par « l'Union européenne, reine de tous les cynismes. » Naja y retrouve les décors de son enfance perdue dans les limbes de sa mémoire.
« Naja » (tome 5), Dargaud, 13,95 €
lundi 5 juillet 2010
BD - Naja flingue
Tueuse professionnelle, Naja est une héroïne à part dans l'univers de Morvan, le scénariste. Naja découvre au fil des épisodes (déjà le 4e d'une série prévue en 5) que Zéro, le chef de son organisation, a lancé les autres tueurs à ses trousses. Toujours dessinée par Bengal, cette série, violente et psychologique, étonne par son graphisme épuré.
Etonnant également la charge contre les Catalans. Naja doit se rendre à Barcelone. L'occasion pour elle de leur dire ses quatre vérités : « Les Catalans, des gens qui s'enorgueillissent d'avoir refusé le franquisme mais qui ont passé toute la dictature à descendre les ramblas. Comme avant... Ils ressemblent finalement à leur patois. Trop français pour être de l'espagnol, trop espagnol pour être du français. Les Catalans n'ont jamais su vraiment qui ils étaient. C'est pour cela qu'ils préfèrent rester entre eux. » Morvan semble avoir vécu une expérience malheureuse dans la région...
« Naja » (tome 4), Dargaud, 13,50 €
samedi 27 juin 2009
BD - Tirs nourris à proximité de Naja
Le monde de Naja n'est fait que de souffrance, de blessures et de morts. Naja est tueuse. Elle travaille pour une mystérieuse organisation qui classe ses employés. Naja est numéro 3. Le personnage principal de ce troisième volet de ses aventures, c'est le numéro 2. Il a un contrat et compte bien le remplir : tuer le numéro 1.
Pas pour prendre sa place. Simplement pour faire ce pour quoi on le paie. Sans se poser de questions sur le nom du commanditaire ou la raison de l'élimination. Dessinée par Bengal, cette BD est atypique. Quasiment pas de dialogue, mais un texte narratif lancinant, froid. A l'image des trois tueurs lancés les uns contre les autres.
Morvan signe certainement sa meilleure série, très littéraire et psychologique, même si cela ne cesse de tirer ou découper à chaque coin de case. Le lecteur est comme hypnotisé par cet univers, notamment celui de Naja, la tueuse qui ne fait pas la différence entre souffrance et orgasme.
« Naja » (tome 3), Dargaud, 13,50 €
lundi 27 octobre 2008
BD - Naja, définitivement notre tueuse préférée
Naja n'aime personne. Cela tombe bien, Naja est une tueuse. Le n° 3 de son organisation. Mais Naja a un problème, son patron à demandé au n° 1 de l'éliminer. La confrontation entre ces deux assassins méticuleux occupe la première partie du second tome de cette série scénarisée par Morvan et dessinée par Bengal aux influences très japonaises.
La suite de l'album se déroule en Colombie, en Haïti et au Japon, un pays que connaît parfaitement le scénariste qui signe la plus originale de ses dernières créations.
« Naja » (tome 2), Dargaud, 13 €
lundi 21 avril 2008
BD - Naja, tueuse insensible
Jean-David Morvan est devenu un scénariste qui compte. Il en faudrait peu pour qu'il devienne, en plus, un écrivain reconnu. Pour preuve cette nouvelle série, « Naja », dont il vient de confier les dessins à Bengal. Très peu de dialogues dans cette histoire de tueuse professionnelle insensible à la douleur. Les explications viennent en grande partie d'un monologue intérieur brillant qui pourrait tout à fait devenir autonome. Naja y explique pourquoi elle déteste les Français, les Anglais, les Islandais et d'une façon plus générale tous les Sud-Américains. Des réflexions qu'elle doit faire cohabiter avec un instinct de survie décuplé. Tueuse N° 3, elle découvre que le N° 1 veut lui faire la peau.
« Naja », Dargaud, 13 euros






