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dimanche 12 avril 2020

Le nouveau Spirou de Fabrice Tarrin et Fred Neidhardt en prépublication dans L'Indépendant dès ce dimanche

Pour vous distraire durant le confinement, L’Indépendant publie sous forme de feuilleton la prochaine aventure de Spirou et Fantasio. Le groom rouge va faire un tour chez les Soviets dans cette BD écrite par Fred Neidhardt et dessinée par Fabrice Tarrin. À retrouver dans les pages de l'Indépendant dès ce dimanche et les 26 jours suivants.



Fabrice Tarrin, dessinateur de BD résidant à Narbonne est, comme tous les Français, confiné dans sa maison. Il vient de terminer l’album qu’il a mis près de cinq années à réaliser, une aventure de Spirou chez les Soviets. "En ces temps difficiles, la publication de l’histoire dans L’Indépendant permettrait d’apporter une petite récréation aux lecteurs", nous a-t-il soufflé.

Et avec le scénariste, Fred Neidhardt, de Montpellier, il a prévu de reverser les droits d’auteur liés à cette prépublication aux hôpitaux qui sont sur le pied de guerre depuis plus d’un mois. La prépublication de l’album, qui ne sortira qu’en septembre aux éditions Dupuis, débute dès ce dimanche dans L'Indépendant.

L’action se déroule durant les années 60, en pleine guerre froide entre l’URSS et l’Occident. Le comte Champignac, savant iconoclaste, est enlevé par les Russes. Nos deux héros, journalistes dans le civil, vont aller de l’autre côté du rideau de fer pour le faire évader. Ce sera l’occasion d’une succession de rebondissements, courses poursuites et situations comiques dans une caricature féroce des travers du régime soviétique.

samedi 17 juin 2017

De choses et d'autres : visites et clics


J’ai un problème. Si cette chronique suscite quelques commentaires positifs (négatifs aussi...) de certains lecteurs, sa version sur internet passe presque totalement inaperçue. Pourtant tous les matins elle paraît en ligne, gratuitement, souvent agrémentée d’une illustration, sur lindependant.fr. Je la reprends aussi en décalé sur un blog. Mais je dois me rendre à l’évidence, je suis loin, très loin des records de clics obtenus par un fait divers sordide, un orage de grêlons ou le dernier dérapage de Hanouna. Logique. Mais que le compte-rendu d’un match de tennis de table dans un village isolé de l’Aude ou la fête de l’école communale d’un hameau de la montagne catalane me passe devant, c’est forcément un peu vexant. Pas que je me considère supérieur, mais en théorie, mes chroniques s’adressent à un plus large lectorat que ces niches ultralocales. 
Alors que faire ? La raison devrait me pousser à me résigner. Le public du net n’a rien à voir avec les acheteurs ou abonnés d’un quotidien papier. Mais j’ai ma fierté. 
Comme certains je pourrais «acheter» une réputation numérique. Facile et pas si cher. Pour quelques poignées de dollars vous pouvez acquérir des milliers de clics à des usines installées en Thaïlande. 
L’une d’entre elles vient d’être démantelée. L’activité est tout ce qu’il y a de plus légale,mais c’était des Chinois sans contrat de travail qui œuvraient derrière les écrans. Trois employés qui depuis leur ordinateur commandaient à 500 smartphones et 400 000 cartes SIM. Imaginez, un seul ordre sur un de mes articles et je multiplie par 100 000 mon audience. Malhonnête, mais une récente étude démontre que 50 % des clics sont générés par des robots. Tout bien considéré, mon taux de visibilité n’est peut-être pas si mauvais que cela.