Affichage des articles dont le libellé est jacques ferrandez. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est jacques ferrandez. Afficher tous les articles

lundi 13 décembre 2010

Roman illustré - Alger en 4L


Youcef, réalisateur à la télévision nationale algérienne, vit toujours chez ses parents à bientôt 38 ans. Il ne travaille pas beaucoup. Son indépendance et son imagination l'ont propulsé directement dans un placard généreusement trouvé par la bureaucratie d'Etat. 

Finalement, il en profite : « au moins je suis peinard. J'ai la liberté et le fric. » Son salaire il en garde un tiers pour lui, un autre tiers est versé à ses parents, le dernier sert à entretenir Zoubida. Ce n'est pas sa maîtresse, mais sa 4L chérie. Cette vieille voiture est le personnage pivot de ce roman de Fellag richement illustré par Jacques Ferrandez. 

Une histoire entre insouciance, drague et réalité de l'Algérie des années 80, celle qui n'était pas encore déchirée par une guerre religieuse larvée. Les superbes dessins, aux couleurs pastel, chaudes comme le soleil du Maghreb, donnent encore plus de force à ce récit mélangeant amour des belles mécaniques et désir des belles du mécano.

« Le mécano du vendredi ». Lattès. 24 euros

mercredi 6 mai 2009

BD - Oublier l'Algérie


Jacques Ferrandez avec cet album intitulé « Terre fatale » met un point final à sa série relatant la colonisation de l'Algérie. Un dernier épisode entre 1960 et 1962. Le héros, militaire dans l'armée française a préféré quitter l'institution en constatant que les politiques allaient gâcher l'unique chance de construire une Algérie unie et mélangée. 

Il retrouve la belle Samia, enceinte. Elle accouchera à Paris alors que lui mènera une dernière mission en territoire ennemi. Mais les extrémistes, dans les deux camps ont gagné. La dernière partie de l'album montre le départ des Pieds-Noirs avec l'image de sa mère, sur le quai, s'apprêtant à monter à bord du Ville de Marseille, se promettant de retourner, un jour, à Alger. 

Mais on connaît la fin de l'histoire pour ce million de déplacés...

« Carnets d'Orient » (tome 10), Casterman, 15 euros