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jeudi 10 avril 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Etrange idylle entre Jean Sarkozy et Joann Sfar


Il existe sur Twitter un compte parodique intitulé « L'humour de droite ». Il se moque des excès de certains hommes politiques de l'UMP ou du FN. Je les soupçonne d'être derrière la polémique entre Joann Sfar et Jean Sarkozy. Le premier, dessinateur de BD (Le chat du Rabbin) et réalisateur (Gainsbourg, vie héroïque) s'essaye le temps des municipales au dessin d'humour politique pour lemonde.fr.

Des gags qui donnent envie à Jean Sarkozy de lui aussi caricaturer le président Hollande, son tout nouveau Premier ministre et certains membres du gouvernement comme Michel Sapin. Non seulement Jean Sarkozy (qui signe Jeannot) publie ses dessins sur son compte Twitter, mais il explique avoir une grande admiration pour le travail de Joann Sfar, son maître qu'il veut « challenger ».
Ce dernier, en réaction, entame la publication en rafale sur son compte Instagram d'une série de dessins désopilants. Premier épisode, Sfar se dessine, effaré, se demandant « Comment ça, Jean Sarkozy dessine François Hollande ? » Et de poursuivre dans la critique radicale confinant au jeu de massacre : « Jean Sarkozy va convaincre l'opinion que n'importe qui peut faire de la BD », « Son dessin tremble encore plus que le mien. Comment fait-il ? », « Si Jean Sarkozy aime mes dessins, est-ce que je suis de droite ? »
La suite devient un cauchemar. Sfar rêve d'un dîner chez les Balkany puis d'une séance ciné avec Nadine Morano. Les derniers épisodes montrent un Sfar amoureux de Jeannot qui lui propose de reprendre Astérix. Tout cela semble trop gros pour être vrai. Mais au moins, c'est hilarant.

Chronique "De choses et d'autres" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant. 

lundi 9 septembre 2013

Billet - Mylène Farmer en live

Mylène Farmer débute une série de concerts en France et en Europe. Samedi, à Bercy, complet depuis des mois, elle a donné le coup d'envoi de « Timeless 2013 ». Décors, costumes, chorégraphies spectacle étaient soigneusement tenus secrets pour laisser aux fans la primeur. Des fans jeunes et enthousiastes (certains ont campé durant un mois à l'entrée de la salle pour être certains d'avoir une place au premier rang), experts en nouvelles technologies. Samedi soir, je n'étais pas à Bercy, mais dès hier matin, j'ai pu voir des dizaines de photos et visionner de longs extraits vidéo du concert. Le site
mylene.net a compilé toutes les séquences youtube et clichés instagram expédiés quasiment en direct sur le net. De l'intro, arrivée dans un vaisseau spatial, au final en larmes, disparition dans un nuage de fumée, tout est déjà en ligne. La qualité laisse à désirer, mais l'ambiance, l'esprit, sont fidèlement rendus. Et franchement, cela donne envie. Certainement la version moderne du bouche à oreille.

Le 12 septembre, la rousse chanteuse fera relâche pour son anniversaire. 52 ans dont 30 ans de carrière, toujours au sommet. Chanter conserve. A moins que ce ne soit le succès. L'alchimie permet à Tanguy Pastureau, humoriste sur RTL et très présent sur Twitter cette savoureuse répartie : « Mylène Farmer, Sophie Marceau et Nicola Sirkis, en 30 ans, ont vieilli d'environ six mois au total. » 

mardi 1 janvier 2013

Billet - Les milliards du net en 2012

2012 sur le net : que reste-t-il d'une année de surf virtuel ? Tentative de bilan, épisode 5/6.

La fortune en un clic de souris. Tout le monde en rêve, certains l'ont fait. En 2012, les milliardaires d'internet passent à la vitesse supérieure. Les sociétés issues du net se lancent à l'assaut des places financières. Première bordée avec Groupon. Son introduction en bourse est un succès, ses premières cotations une catastrophe. Le trafic n'est pas toujours synonyme de bénéfices. Encore plus médiatisée l'arrivée de Facebook à Wall Street. Toutes les actions trouvent preneur à 38 dollars. Mais rapidement le cours dévisse. Mark Zuckerberg perd un milliard dans l'affaire. Il lui en reste encore 5 ou 6... Suffisamment en tout cas pour acheter Instagram, le logiciel de retouche de photos. En 2012, certains chiffres donnent le vertige. 
Le net est un peu le nouvel eldorado du XXIe siècle. Ils sont des millions à espérer faire fortune dans le virtuel. Néanmoins, peu de chanceux font partie des élus. Quand je me suis lancé il y a un peu plus d'un an dans la rédaction quotidienne (sauf le dimanche, mille mercis Jean-Paul Pelras de me permettre de respecter Shabbat) de cette chronique sur le net, je me suis dit : « Fin 2012, je suis millionnaire. » Objectivement, il ne me reste plus que deux jours pour persuader mon rédacteur en chef de m'octroyer une prime à six zéros. A moins qu'un riche mécène (Mark, si tu me lis) aie pitié d'un pauvre chroniqueur... 
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue samedi en dernière page de l'Indépendant.

vendredi 21 décembre 2012

Billet - Instagram a mal

Vous faites des photos avec Instagram, le logiciel les transforme en dollars sonnants et trébuchants. Sympa le concept. Problème : les dollars restent dans l'escarcelle de la société rachetée par Facebook pour un milliard. Une simple modification dans les conditions d'utilisation de la marque enflamme les réseaux sociaux. La plate-forme annonce le 18 décembre qu'elle s'octroie le droit de vendre les photos passées par ses filtres. Exit le droit d'auteur ! Colère des utilisateurs. Nombreux sont ceux à annoncer leur intention de se passer de ce service censé donner du « cachet » à des photos quelconques. Instagram a fait, hier, son mea culpa.
Après la brouille avec Twitter, ce nouveau coup dur pour le logiciel a donné des idées à de nombreux concurrents. Côté vintage, la palme revient à « Hipstamatic ». Ses filtres seraient directement inspirés des effets proposés par un appareil argentique du même nom fabriqué en 200 exemplaires seulement en 1980 dans une petite ville du Wisconsin. Rare et mythique : tout pour plaire aux geeks branchés. Même si au final, il ne s'agit que d'une légende fabriquée de toute pièce par des publicitaires plus malins que la moyenne. Une entourloupe suffisante pour placer Hipstamatic en très bonne place face à Instagram. D'autant qu'à l'arrivée, les photos sont encore plus floues, encore plus saturées, encore plus trafiquées. En un mot : moches !

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant.