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Deux gamins qui, sous la protection d’un érudit et d’un aventurier, partent sur les traces du légendaire alchimiste appelé aussi le Fondateur. Dans ce 3e titre de la série, ils vont découvrir les vestiges de l’Atlantide près de l’archipel de Santorin en Méditerranée. Ils devront affronter le Masque d’Acier, méchant de service, épaulé par la belle et mystérieuse Salamandre, atout charme de la série.
Un excellent divertissement pour les adolescents, avec même des animaux de compagnie pour remplir la case « mignonerie », Margotin, un hamster dodu et Fouinax, une fouine curieuse.
« L’alchimiste » (tome 3), Jungle, 56 pages, 13,95 €



À 25 ans, Lou de Laâge quitte pour la première fois son statut d'adolescente, éternelle espoir du cinéma français. En endossant l'uniforme de ce jeune médecin français, plongée dans les horreurs de la guerre, elle devient adulte. Femme aussi. Très libre. Avec Samuel, elle forme un couple atypique. Ils se vouvoient, travaillent ensemble, dansent parfois et se donnent du bon temps dans les bras l'un de l'autre. Médecin par vocation, elle désire ardemment sauver des vies même si dans les conditions difficiles d'un pays exsangue elle se contente de rafistoler des corps. Aussi quand elle pénètre la première fois dans le couvent et découvre des religieuses vivant comme une honte absolue leur maternité non désirée, elle brise un peu sa carapace. Elle fera tout pour les aider. Elles et les enfants qu'elles portent. Elle se substituera à leur mère supérieure, enferrée dans ses principes et sa doctrine religieuse au point de commettre l'irréparable. Un rôle tout en nuance pour Lou de Laâge. Elle s'en tire parfaitement, dosant avec subtilité ses émotions et son expression, de plus en plus épanouie au fil des semaines et des naissances. Son interprétation de Mathilde devrait lui ouvrir d'autres horizons, elle qui jusqu'à maintenant a essentiellement joué des rôles d'adolescente allumeuse et torturée ("Respire" ou "L'attente").