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dimanche 11 juin 2017

Roman : Souvenirs des Cornouailles


Deux belles histoires, émouvantes et prenantes, rythment ce roman de Sarah Vaughan. Deux drames de la vie ordinaire, espacées d’un demi-siècle. De nos jours, Lucy, trompée par son mari, va trouver refuge dans la ferme de sa grand-mère Maggie. Une exploitation agricole doublée de chambres d’hôtes. Lucy va se rapprocher de cette vieille dame et découvrir le grand secret de sa vie. Elle aussi, très jeune, a aimé. Un amour de jeunesse dans les années 40, en pleine guerre. Le récit actuel alterne avec l’histoire de Maggie jeune et se rejoint au final grâce à Lucy, consolée de ses chagrins amoureux et revigorée par la belle conclusion de la tragique histoire de Maggie. Un texte addictif entre drames du passé, déceptions du quotidien et futur désirable.
➤ « La ferme du bout du monde », Sarah Vaughan, Préludes, 16,90 €

samedi 25 juillet 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Tourisme agraire


Le tourisme autour de l'agriculture a mis du temps à s'imposer dans certains départements très ruraux. Aujourd'hui le vacancier en mal d'authenticité en a pour son argent. Les plus concernés optent pour le gîte à la ferme. Comme dans un vieux film de Georges Rouquier (« Farrebique », chef-d'œuvre du documentaire), on assiste aux travaux quotidiens des hôtes, de la traite des vaches aux moissons en passant par la collecte des œufs dans la basse-cour. Œufs dégustés le lendemain matin au petit-déjeuner arrosés de lait cru au goût incroyablement différent de celui des grandes surfaces. D'autres formules existent. Un peu plus didactiques et, il faut bien le dire, attrape-touristes. Lors de notre séjour dans ce département verdoyant du centre de la future grande région, nous avons failli visiter les allées du plus grand marché aux bestiaux du coin. Failli seulement. Deux événements nous en ont dissuadés.
La semaine précédente, un bovin s'est échappé de son box, foncé à l'aveuglette et encorné un éleveur qui y a perdu la vie. Le quotidien local a beau préciser que « les touristes naviguent quant à eux dans un espace hautement sécurisé », j'aime trop les animaux pour finir embroché comme un bête matador. L'autre réserve vient de ma femme. Une précédente visite, en ravissantes tennis blanches, s'est mal terminée. Si au début le sol est immaculé, rapidement elle s'est retrouvée à patauger dans de la paille imbibée d'urine et de bouse. Les chaussures n'y ont pas survécu. L'authenticité c'est bien joli, mais uniquement chaussé de bottes en caoutchouc.