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mardi 7 juillet 2015

BD - Résistance en culottes courtes


Sujet sensible que celui abordé par Dugomier (scénario) et Ers (dessin) : Comment la Résistance est-elle apparue en France ? Si l'appel du 18 juin est une date clé, il n'a pas été entendu par grand monde. En réalité, la Résistance a été inventée par autant de Résistants durant les premiers mois d'occupation allemande. Et comme l'a fait remarquer Germaine Tillion, récemment panthéonisée, «
 Ce ne sont pas des réseaux qui cherchaient des volontaires mais des volontaires qui cherchaient des organisations. » 


Un des nombreux documents reproduits en fin d'album dans un dossier pédagogique très riche. En cet été 1940, les troupes allemandes déferlent sur la France. La débâcle laisse un pays aux mains des envahisseurs. L'arrivée de Pétain change la donne. Ce héros national sait parler au peuple. Mais trois jeunes du village de Pontain l'Ecluse ne veulent pas obéir. Ils vont tenter de trouver des moyens pour ralentir les Allemands et surtout ouvrir les yeux aux Français. La meilleure BD sur le sujet depuis très longtemps.

« Les enfants de la Résistance » (tome 1), Le Lombard, 10,60 €

mercredi 17 décembre 2014

BD : Nostalgie automobile

bazile, dugomier, garage, glénat
Même si certaines voitures contemporaines ont un peu de gueule, rien ne vaudra certains anciens modèles, ancrés dans les mémoires de plusieurs générations de Français. Dugomier (scénario) et Bazile (dessin) font revivre quelques modèles de légende dans ce recueil d'histoires courtes au délicieux parfum de nostalgie. Cap sur les années 50-70 en Aronde, Alpine, Panhard ou Deux-Chevaux. Au total dix voitures hors du commun qui se prêtent aux récits exceptionnels. En plus d'être une délicieuse plongée dans le passé, chaque récit apporte quelques renseignements techniques sur les modèles utilisés. On apprend ainsi que la Panhard a véritablement été la première voiture révolutionnaire, quelques années avant la DS. Quatrième vitesse, phare antibrouillard, tableau de bord rembourré, carrosserie ultra légère en aluminium, optimisation de l'aérodynamisme : tout est nouveau. Sa carrière sera de courte durée mais elle fera bien des petites sœurs. L'Aronde aussi aura une durée de vie assez limitée mais restera très longtemps sur les routes françaises. Son look de fausse américaine en fera une compagne idéale pour les « mas-tu-vu » de l'époque. La BD s'achève avec l'Alpine, la reine des rallyes. Mais pour elle, une seconde jeunesse est à l'étude...

« Garage de Paris », Glénat, 13,90 €

mercredi 23 juillet 2014

BD - Orphelins manipulés dans la "Hell School"


Une île au large en Méditerranée, une école de l'élite, des professeurs brillants, des élèves triés sur le volet. Mais que se passe-t-il exactement dans cette fabrique de l'élite ? Ers et Dugomier, dans leur série judicieusement intitulée « Hell School », ont planté le décor dans le premier tome. Ils ont développé l'intrigue dans le second et proposent une fin assez déconcertante dans cette troisième et dernière partie. Dans ce pensionnant, tout le monde a droit à plein d'égards. Sauf les « bâtards », les orphelins placés dans cette institution privée et très coûteuse, comme pour se donner bonne conscience. 
Pour Bastien, Hina et Boris, c'est véritablement l'enfer. Mais Bastien, le plus rebelle, parvient à se faire la belle. Il va tenter de découvrir ce qui se cache derrière cette éducation à la violence. Car sous couvert de bizutage, le chef de la confrérie d'étudiants (un peu à la mode américaine) a tué un élève. Un bâtard, évidemment... Hina et Boris mènent enquête dans les archives de l'école, Bastien se met à la recherche des familles d'accueil de tous les orphelins passés par l'école. Il va remonter jusqu'à un certain Mennert, richissime philanthrope aux méthodes trop belles pour être honnêtes.

« Hell School » (tome 3), Le Lombard, 10,60 €

mardi 29 janvier 2013

BD - "Hell School", un pensionnat mortel



Les écoles de l'élite ont le vent en poupe. On ne cesse d'encenser ces structures permettant aux meilleurs de nos jeunes pousses d'atteindre l'excellence. Mais souvent il y a une monnaie à la pièce. L'esprit de corps fait prospérer le bizutage sous prétexte d'intégration. C'est un peu le fond de la série « Hell School » dont le premier tome vient de paraître au Lombard. On retrouve aux commandes deux auteurs confirmés et complices, Dugomier et Ers. Le premier écrit cette histoire de trois jeunes refusant de se plier aux dictats des anciens. Pour Hina, la fille aux cheveux bleus et au percing dans la lèvre, pas question d'endosser l'uniforme de cette école privée. Bastien a des dreadlocks. Il refuse de les couper. Il se les fera raser dans une agression sordide. Enfin Boris au début joue le jeu. Mais face à la bêtise de certains il préfère rejoindre le clan des frondeurs. Le tout ne peut fonctionner qu'avec des « méchants » dignes de ce nom. Et dans la catégorie, vous ne serez pas déçu par Hell School.
« Hell school » (tome 1), Le Lombard, 10,60 €

dimanche 5 juin 2011

BD - Alexia face à une armée des furets


Alexia, obligée de prendre la direction du CRPS (Centre de recherche des phénomènes surnaturels, voir les six précédents tomes) travaille beaucoup. Un peu trop même. Elle accepte d'aller à un congrès en Grèce avec sa secrétaire et amie Bérénice. Les travaux débutant le lundi et l'avion se posant le vendredi soir, Bérénice concocte un week-end farniente, soleil et plage pour elle et sa patronne. Mais c'est sans compter avec le zèle d'Alexia qui va profiter de ces deux jours pour inspecter une île déserte sur laquelle des milliers de furets prolifèrent, exclusivement nourris de chair humaine...

Cette aventure d'Alexia est une pause dans la saga fantastique imaginée par Ers et Dugomier. Le merveilleux est moins présent, l'action prépondérante et les auteurs profitent du soleil hellène pour vêtir légèrement leurs héroïnes. C'est palpitant et frais. Une vraie BD tout public comme il s'en fait de moins en moins malheureusement.

« Les démons d'Alexia » (tome 7), 10,45 € 

mercredi 21 octobre 2009

BD - "Les larmes de sang", 6e titre de la série gothique "Les démons d'Alexia"


Couverture très gothique et inquiétante pour ce 6e tome de la série ésotérique « Les démons d'Alexia ». La jeune héroïne, mi sorcière, mi exorciste, se recueille devant un cercueil. Pour clore ce second cycle, les auteurs ont décidé de « sacrifier » un des personnages secondaires. 

C'est Paolo Capaldi, le médium du CRPS (Centre de recherche des phénomènes surnaturels), qui le prédit au cours d'une réunion plénière de l'organisme : « Avant la fin de l'ultimatum, l'un d'entre nous sera mort ». L'ultimatum c'est celui lancé par les instances gouvernementales qui n'apprécient pas le déchaînement des manifestations occultes. Si rien n'est fait par Alexia, directrice du CRPS, l'armée entrera en action... 

Une course contre la montre s'engage, avec en plus pour Alexia l'obligation de veiller nuit et jour sur Gabriel, l'ange déchu que la sorcière Sarah Perkins désire assassiner. 

Entre traîtrise, choix difficiles et coups de théâtre, ces 48 pages de Ers et Dugomier fourmillent de trouvailles et de surprises. Une série qui semble s'être imposée, surfant sur la vague gothique et magicienne qui passionne les adolescents actuels.

« Les démons d'Alexia » (tome 6), Dupuis, 9,45 €