Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
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jeudi 19 novembre 2015
DE CHOSES ET D'AUTRES : Il fait chaud
Moi je vous le dit : le monde est complètement détraqué. Hier à 13 heures, le thermomètre de ma voiture affiche 25°. Le 18 novembre, 25° ! Aussi chaud qu'un mois de juin. Ou la température moyenne d'un mois de juillet dans le nord de la France.
En temps normal, ce réchauffement climatique (l'été indien pour les climato-sceptiques) représentait la discussion de prédilection du Français ordinaire. La météo, thème de conversation préféré des Français croit-on. Trop chaud, trop froid, trop venté, un élément dérange toujours. En réalité le temps qu'il fait ne nous passionne pas, il a simplement l'avantage de constituer un motif de conversation consensuel. La chaleur excessive de ce mois de novembre pas comme les autres ne discrimine pas. Tout le monde la subit de la même façon, quels que soient son âge, son sexe ou sa religion. Ennemie universelle ou alliée de poids pour les habitants du Sud qui se félicitent de ne pas frissonner en hiver. Le sujet par excellence pour lancer une conversation.
Mais depuis vendredi dernier, malgré la COP21 qui se profile dans à peine un mois, chacun paraît moins sensible aux variations du thermomètre. Même si certaines des victimes sont tombées sous les balles car elles profitaient de cette douceur pour prendre un verre en terrasse. Des records de chaleur ont peut-être été battus. Mais tout le monde s'en moque. Sans doute le signe que ce qui arrive au pays est grave, très grave.
mardi 4 novembre 2014
DE CHOSES ET D'AUTRES : Le temps qui passe
Une semaine. Je me suis octroyé sept jours pleins de vacances tel un enseignant épuisé après six semaines de cours. Rien de prémédité. Une opportunité à saisir. Constatant la persistance d'un temps estival, je me suis dit que finalement, faire le plein de vitamines D en octobre est encore mieux qu'en juillet (où de toute manière bronzer restait une gageure...). Autant profiter de ce fichu réchauffement climatique pour se promener bras nus, par 30 degrés, dans des vignes rougeoyantes et des forêts transpercées de lumière aux rais obliques dans lesquelles ne pas marcher sur des cèpes relève de l'exploit.
Mais jeudi dernier, à l'entrée de mon village, la dure réalité du calendrier a repris le dessus. Encore tout transpirant de la longue balade en plein air, je ralentis en voyant une camionnette, garée au milieu de la rue, tous gyrophares allumés. Une nacelle transporte un homme en hauteur. Des travaux sur le réseau électrique ? L'installation de la fibre promise lors des élections ? La vérification du bon fonctionnement des lampadaires ? Rien de tout cela. En ce 27 octobre, ces ouvriers sont tout simplement en train de monter et brancher les illuminations de Noël. Des myriades d'ampoules et des guirlandes de petites leds (diodes électroluminescentes) qui transforment joliment, chaque fin d'année, la rue principale en mini Champs-Elysées.
Voilà comment ma modeste semaine de vacances s'est transformée en gouffre spatio-temporel qui m'a directement transporté de la fin de l'été au début de l'hiver. Les trois mois d'automne, ma saison préférée ? Je reviendrai tenter ma chance l'année prochaine.
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