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mercredi 14 septembre 2022

De choses et d’autres - La mue du canard


Si tant de fake news trouvent preneur auprès de la population c’est aussi en raison de certaines décisions qui ont tout de la blague tendance Gorafi. Ainsi la semaine dernière, quand arrive à mes oreilles la possibilité de remplacer le canard nécessaire dans certaines préparations culinaires par du poulet, je subodore une vieille blague éculée.

 

Genre une campagne contre Darmanin et sa propension à rajouter des policiers dès qu’il y a un problème.


Perdu ! En raison de la grippe aviaire et de la rareté du canard français dans les prochains mois, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a très sérieusement pris un arrêté autorisant les industriels à remplacer le canard dans leurs préparations par du poulet. Si vous achetez des rillettes de canard et trouvez que le goût est différent, vérifiez si un petit autocollant « dérogation » n’est pas collé sur l’étiquette.

Car non seulement vous allez manger du poulet à la place du canard, mais les listes des ingrédients, déjà imprimées, ne sont pas modifiées. Il suffit d’y apposer ce simple mot, « dérogation », et le fabricant est couvert.

Il y a quelques années, une entreprise de la région a fait scandale à cause de viande de cheval mise incognito dans des lasagnes… au bœuf. Aujourd’hui, cette « tromperie » du consommateur (même si le mot est un peu fort) est légale.

Si les pénuries persistent (guerre, sécheresse…) notre plat national audois va radicalement changer. À la place du canard, du poulet donc, exit les haricots et place à la semoule et bye-bye les saucisses, vivent les merguez. Mais à ce compte, autant changer les étiquettes du cassoulet par celles du couscous, ce sera plus explicite que « dérogation » au pluriel.

Billet paru en dernière page de l’Indépendant le lundi 5 septembre 2022

dimanche 22 février 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Canard ou connard ?

« Mon connard » livre sous-titré « Canard ou connard ? La différence ne tient pas qu'à deux lettres », est écrit par des femmes, pour des femmes. Alors messieurs, passez votre chemin à moins que vous n'acceptiez de lire quelques considérations peu flatteuses envers le sexe dit fort. A la base, les textes courts repris dans ce volume pratique et hilarant ont été publiés par des internautes sur le site MonConnard.com créé par Jessie Navega et Hajar Bouraqia, deux trentenaires bien dans leur peau.

Elles ont eu l'idée de partager quelques galères sentimentales d'anthologie. Avec la possibilité pour les visiteurs du site de participer en décidant si l'homme au centre de l'anecdote est un canard « homme romantique, attentionné et généreux » ou un connard « homme déplaisant, goujat, sans scrupules ».
Pour nombre d'histoires, la question ne se pose pas, tant l'outrecuidance du mâle en cause est flagrante. Exemples : « Le mec qui me largue le jour du nouvel an en me disant Bonne année, mais pas avec toi ! » ; « Le mec qui te drague au bar pendant que sa nana est aux toilettes »...  Ces situations classées par thèmes, de baratin à goujaterie en passant par infidélité et bien entendu sexe, prêtent souvent à rire. Elles sont aussi désespérantes tant les hommes ont cette propension à démontrer sans cesse leur manque total de tact et de respect.
Je ne sais pas si les canards sont nombreux, mais les connards ne sont pas près de disparaître de la surface de la planète...
« Mon connard », éditions Hugo Desinge, 10 euros