Affichage des articles dont le libellé est Keanu Reeves. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Keanu Reeves. Afficher tous les articles

mercredi 4 mars 2015

DVD - Une vengeance à plus de 100 cadavres dans le film d'action "John Wick"

« John Wick » est colère. On lui vole sa voiture et on tue son chien. Malheur au petit voyou...

Depuis la mort de sa femme bien-aimée, John Wick (Keanu Reeves) passe ses journées à retaper sa Ford Mustang de 1969, avec pour seule compagnie sa chienne Daisy. Il mène une vie sans histoire jusqu’à ce qu’un malfrat sadique, nommé Iosef Tarasof (Alfie Allen), remarque sa voiture. John refuse de la lui vendre. Iosef, n’acceptant pas qu’on lui résiste, s’introduit chez John avec deux complices pour voler la Mustang et tuer sauvagement Daisy…
John remonte la piste de Iosef jusqu’à New York. Le malfrat est le fils unique d’un grand patron de la pègre, Viggo Tarasof (Michael Nyqvist). La rumeur se répand rapidement dans le milieu : le légendaire tueur cherche Iosef. Viggo met à prix la tête de John : quiconque l’abattra touchera une énorme récompense. John a désormais tous les assassins de New York aux trousses.
Film d’action absolu, les combats vont crescendo. Keanu Reeves s’est entraîné durant de longs mois pour maîtriser les arts martiaux. Mais comme son arme de prédilection reste le pistolet, il a imaginé le « gung-fu », mélange de kung-fu avec un gros calibre à la place du nunchaku. La mafia russe lancée à ses trousses est rapidement décimée. Ils ont beau être des dizaines à l’attaquer, ils ne font pas le poids. À l’arrivée, le spectateur pointilleux peut se mettre à compter le nombre de cadavres. À vue de nez, on dépasse la centaine... Réalisation nerveuse, dialogues minimalistes, acteurs secondaires excellents (Michael Nyqvist notamment), le film est un concentré d’adrénaline. Au rayon des bonus, le making of est fractionné en une dizaine de petits reportages du Code de conduite des tueurs à la présentation du Blue Circle, la boîte de nuit secrète réservée à la pègre new-yorkaise.

« John Wick », Metropolitan films, 19,99 le DVD, 24,99 euros le blu-ray


mercredi 15 février 2012

Billet - Les vraies et fausses morts annoncées sur internet

Dimanche matin, au réveil, mon fil twitter était rempli des ultimes trémolos de Whitney Houston et de ses fans inconsolables. On aurait pu se douter en voyant sa dernière apparition publique dans une discothèque que tout cela allait mal finir. Titubante, elle monte sur scène, prend le micro et tente de chanter de sa voix éraillée par les excès.

 
Il y a eu beaucoup de « RIP Whitney » et des rigolos qui ont parodié la NASA avec « Allo Whitney, on a un problème... »
J'avais déjà trois refrains de ses tubes en tête et ne savait plus quoi faire pour m'en défaire quand le salut est venu de Facebook. Une amie me prévenait : « Whitney se défonçait, Keanu faisait du sport. La vie est décidément une maladie mortelle. » Et un lien renvoyait sur la page d'un site américain annonçant la mort de Keanu Reeves dans un accident de snowboard... Je découvrais rapidement que c'était une fausse information, un fake. J'aurais dû me souvenir que Keanu Reeves est déjà mort sur internet il y a cinq ans... Son « avis de décès » sur les pistes suisses de la station de Zermatt est issu d'un site spécialisé dans ces mauvaises blagues. Un générateur de fake. Il suffit de rajouter le nom du prétendu mort.
Je n'ai pas résisté à la tentation. Je me suis tué. J'avais le choix entre le naufrage de mon yacht au large de Saint-Tropez ou l'accident de voiture en Australie. J'ai finalement opté pour la disparition dans la forêt au Congo. Ce sera plus simple pour les obsèques...
(Chronique "Ça bruisse sur le net" parue dans l'Indépendant du mardi 14 février)