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samedi 7 mars 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Se chauffer à la bougie


Au XXIe siècle, peut-on encore se chauffer à la bougie ? Vous avez bien lu, pas s'éclairer mais se chauffer. Un journaliste anglais a diffusé sa trouvaille sur internet. Il prétend pouvoir élever la température d'une pièce simplement à l'aide d'une bougie chauffe-plats... et de deux pots de fleurs. Mettez la bougie sur une soucoupe. Allumez-la. Recouvrez le tout d'un premier pot de fleur retourné (en terre cuite uniquement, le plastique est formellement déconseillé par l'amicale des pompiers), puis d'un second, un peu plus large. Voilà normalement le radiateur le moins cher du monde : 10 centimes. 
Démonstration époustouflante ? Trop beau pour être vrai. Certes la chaleur rayonne autour de l'installation, mais pas suffisamment pour faire grimper le thermomètre de plus de 2 ou 3 degrés. En fait, la base de tout chauffage efficace réside dans une bonne isolation. Et notre bricoleur écologiste a la chance de posséder une maison très performante. Pour preuve, il avoue dans une interview que le simple fonctionnement de ses deux ordinateurs suffit à rendre vivable la fameuse pièce. Il n'empêche que son petit film a été partagé des millions de fois, comme si le quidam ne demandait qu'à croire qu'il est possible d'éviter les factures de chauffage calamiteuses
Et allez savoir, la combine a peut-être attiré l'attention de quelques escrocs. Un bonimenteur professionnel parviendrait sûrement à vendre le procédé plusieurs millions d'euros, à un grand groupe industriel. Impensable ? Souvenez-vous des avions renifleurs de pétrole...

mercredi 7 janvier 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Passage en sixième

Saperlipopette, ces f... d'angliches viennent de nous dépasser ! Toujours aussi déloyaux (les amateurs de rugby comprendront), ils ont fait appel aux trafiquants de drogue et aux prostituées pour devenir la 5e puissance économique mondiale, rang que la France occupait jusqu'alors. Selon les chiffres de la commission européenne, le produit intérieur brut britannique pour l'année 2014 sera supérieur de plus de 4 % à celui de la France. Les « rosbifs » devant les « froggies » ce n'était pas arrivé depuis le début des années 1970. Les économistes sérieux justifient cette reprise anglaise par la croissance, l'inflation et le taux de change de la livre sterling face à l'euro. 
Les pinailleurs de mon genre relèvent surtout que la Grande-Bretagne a intégré dans ses calculs les revenus supposés du trafic de drogue et de la prostitution. Un tabou que la France n'a pas (encore ?) voulu franchir. Loin d'être anecdotique, cela représente près de 8,5 milliards de livres, soit 0,5 % du total. On attend une réaction indignée la FNDH (Fédération nationale des dealers de hall) regrettant que la France, dans sa grande diversité, « ne prenne pas en compte l'importante contribution de ses membres à l'enrichissement du pays ». 
L'année prochaine, pour rabattre le caquet à la « perfide Albion », la France devrait non seulement intégrer drogue et prostitution, mais également tous les comptes bancaires cachés en Suisse, le travail au noir et les reventes d'objets « tombés du camion ». Même en minimisant le tout, on reprend la cinquième place aux Anglais, voire la 4e aux Japonais.    

samedi 15 février 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Quand le moins vaut plus

Toujours plus ! On en veut toujours plus. Mais ce concept a ses limites dans une société de consommation toujours à l'écoute des envies des clients. S'il reste quelques îlots de ce principe (forfait avec SMS illimités ou buffet libre dans des restaurants privilégiant la quantité à la qualité) la mode est plutôt aux moins. Aux "sans" exactement.
Dans l'alimentaire, par exemple, après avoir listé tout ce qui était dommageable pour la santé, les industriels ont trouvé un filon pour lancer de nouveaux produits. Les sodas font grossir ? Pas de problème, les versions light prennent le dessus. Sans sucre, sans caféine... Le produit est quasiment le même. On a simplement enlevé un petit quelque chose. Et comme les grands groupes capitalistes sont pleins de ressources, ils trouvent le moyen de nous faire acheter plus cher ce qui leur coûte moins cher.
La brèche ouverte, ils rivalisent tous d'imagination pour trouver l'ingrédient qui va faire vendre... par son absence. On voit donc fleurir les produits sans gluten ou sans lactose pour des histoires d'allergies pas toujours évidentes. Dans les confitures, ils osent le "sans sucre ajouté" alors que c'est le principe même de la recette... Ne parlons pas des bières sans alcool, parfaitement imbuvables ou des produits sanitaires sans paraben dont je ne connaissais pas l'existence avant qu'il ne disparaisse...
Parfois je rêve d'inventer un cocktail à base de sucre, de gluten, de lactose, de paraben et de caféine. J'en ferai boire une dose à tous ces empêcheurs de consommer en paix. S'ils disent vrai, c'est la mort assurée.