samedi 12 novembre 2016

De choses et d'autres : Précis de « gentillesses » politiques

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Le capitaine Haddock aurait fait un excellent homme politique. Du moins dans sa propension à insulter à tout-va à l’aide de jurons très imagés.
L’insulte en politique compte une longue histoire racontée avec force exemples édifiants par Bruno Fuligni dans un dictionnaire dont la nouvelle édition, « Spécial présidentielle 2017 », vient rafraîchir les mémoires. On ira avec délectation vers les entrées des possibles présidentiables comme Nicolas Sarkozy (« Pas méchant mais pas d’allure. En fait il est bien plus fade qu’on ne le croit » Ségolène Royal) ou Alain Juppé (« C’est Fabius en pire. Ce dernier avait un soupçon de sensibilité, l’autre je ne le pense pas » Nicolas Sarkozy).
Plus loin dans le temps, député puis sénateur des Pyrénées-Orientales, Jules Pams faisait les frais de la verve de Clemenceau : « Pams, ce n’est pas un nom, c’est un bruit ». On notera d’ailleurs qu’au début du XXe siècle, les insultes étaient très virulentes. De même le dénigrement antisémite n’était pas une légende, pour preuve les propos de Léon Daudet sur Léon Blum ou de Charles Maurras sur Abraham Schrameck, particulièrement nauséabonds.
➤ « Petit dictionnaire des injures politiques », L’Editeur, 19 €

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