Affichage des articles dont le libellé est sanlaville. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est sanlaville. Afficher tous les articles

dimanche 28 juin 2020

BD - San-Antonio chez les Bretons




Les vieux héros sont toujours verts. Encore plus quand il s’agit de San-Antonio, commissaire et grand séducteur créé par Frédéric Dard. Avec ses acolytes Bérurier et Pinaud, il revit en BD des histoires parues précédemment. Dans le rôle de celui qui ressuscite : Michaël Sanlaville. 


Après le mythique « San-Antonio chez les Gones », il s’attaque à une aventure bretonne du pétillant flic. Muté avec Béru et Pinuche à Ploumac’h Vermoh, bled paumé de la Bretagne extrême. Une mutation sanction, comme leur patron, rétrogradé au poste de sous-préfet. 

Par chance, un meurtre est commis dans le village. San-A est de retour, tremblez voyous et veuves éplorées. Une adaptation fidèle, avec ce qu’il faut de grivoiserie, d’action et de rebondissements. 

« San-Antonio » (tome 2), Casterman, 16 €

jeudi 14 mars 2013

BD : Les bonus de Lastman, Album de Vivès, Balak et Sanlaville chez Casterman



Face au numérique, l'édition classique n'a pas dit son dernier mot. Il faut innover pour exister. Aujourd'hui les libraires sont inondés d'exemplaires de Lastman, une BD de trois jeunes auteurs, Bastien Vivès, Balak et Mickaël Sanlaville. Ils ont relevé le challenge des mangakas japonais : 20 pages par semaine. Et comme il n'existe pas de revue de prépublication, c'est en ligne, sur le site de Delitoon, que ce combattant taciturne fait ses premiers pas. L'album complet est publié alors que les internautes en attendent encore la fin sur le net. Une prime au papier qui propose également des bonus. Dans une édition collector, sous pochette argentée comme les images Panini, on découvre un sticker original. 

Les éditions Casterman multiplient les appels pour populariser la BD. Des présentoirs personnalisés dans les librairies et même la diffusion sur le net d'un making-of hilarant. Les dessinateurs étant également de très bons acteurs (au moins du niveau des participants aux téléréalités), ils mettent en scène leur collaboration. Enthousiasme, tension, dispute, pression de l'éditeur : on s'y croirait. L'arrivée d'un coach japonais remet un peu d'ordre dans tout cela. Et quel coach ! Hitomi Tanaka, experte en apaisement de relations de travail, crève l'écran. En deux sourires et un décolleté plongeant, la pornstar japonaise renvoie tout ce petit monde au travail. Et sert au passage de modèle pour l'héroïne de Lastman, la pulpeuse Marianne.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce mercredi en dernière page de l'Indépendant.