
Les accidents pendant l'épreuve font partie de l'enjeu. Rien à dire après la chute de la cycliste néerlandaise Van Vleuten. En pleine descente finale, elle fonce en tête vers la victoire. Un virage mal négocié et la voilà à terre, assommée net après un soleil. Mais en réalité la pire déception reste de terminer quatrième. La « médaille en chocolat » qui n'existe pas. Julian Alaphilippe, cycliste français, est le premier des tricolores à avoir dû se contenter de cette place invisible. Chez les femmes, après la chute de Van Vleuten, l'Américaine Abbott a cru à la victoire jusqu'à 150 m de l'arrivée. Doublée par trois boulets, elle a tout perdu...
Pas d'honneur ni de médaille sur le moment, mais par le passé certains ont récupéré des breloques de bronze après enquête de la patrouille antidopage. En 2000 à Sydney, Marion Jones remporte trois médailles d'or en sprint. Mais sur les tablettes, après avoir avoué s'être dopée aux stéroïdes, elle a dû rendre ses trophées. Deux Jamaïcaines, classées quatrièmes du 100 et 200 m, ont officiellement remporté, des années plus tard, des médailles de bronze méritées.
Donc si on a raison d'être déçu de terminer quatrième, il subsiste toujours un petit espoir de monter sur le podium. Il suffit d'être patient.
Débutés la semaine dernière, les Jeux olympiques devraient être la grande fête du sport et de l'amitié. En réalité, la compétition sportive est aussi l'endroit où il se passe des choses pas très nettes. A chaque jour son lot de piques olympiques.