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vendredi 30 septembre 2016

BD : Maggy prise au piège


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Troisième et ultime volet des aventures de Maggy Garrisson. Une première saison, selon la terminologie devenue à la mode. Imaginée par Lewis Trondheim et dessinée par Stéphane Oiry, Maggy est une jeune Anglaise un peu boulotte, persuadée qu'elle ferait une excellente détective privée. Notamment pour aller dans les pubs boire des bières afin d'obtenir des informations. C'est comme ça qu'elle rencontre son boyfriend, un homme de main de la pègre locale. Début des embrouilles aussi avec la police et quelques-uns de ses éléments les plus corrompus. Le ton de la BD est unique, très cérébral, mais avec aussi son lot d'action (accident de voiture, bagarre dans une cuisine...). Cela ferait un excellent roman noir. C'est déjà une remarquable BD.
"Maggy Garrisson" (tome 3), Dupuis, 14,50 euros


dimanche 9 août 2015

BD - Maggy rime avec ennuis


Les meilleurs scénaristes humoristiques deviennent excellents quand il leur prend l'envie de changer de registre. Yann ou Tome en sont les meilleurs exemples. Lewis Trondheim marche sur leurs pas en imaginant les enquêtes de Maggy Garrisson, jeune détective privée londonienne, un peu replète, pas toujours très honnête et présentement amoureuse. Stéphane Oiry dessine toujours le second volet de ses aventures. 
Maggy, tombée sous le charme du beau mais très voyou Alex. Ensemble ils ont délesté deux flics ripoux de 30000 livres. Dont l'inspecteur Sheena, la meilleure amie de Maggy. L'histoire est composée de deux intrigues indépendantes : un contrat pour découvrir qui a dérobé les bijoux d'une femme récemment décédée et les soupçons de Sheena sur l'identité de ses agresseurs, avec l'envie de retrouver le pactole, mal acquis mais bien utile en ces temps de crise. 
Trondheim parvient à distiller une ambiance très particulière, entre filature classique et montée de la paranoïa autour des liasses de billets. La séquence au cours de laquelle Maggy se creuse les méninges pour trouver une cachette indétectable vaut à elle seule de lire cet album.

« Maggy Garrisson » (tome 2), Dupuis, 14,50 €

vendredi 21 mars 2014

BD - Maggy la fouineuse


Débutées discrètement dans les pages de l'hebdo Spirou, les aventures de Maggy Garrisson s'imposent rapidement comme une de ces séries, à l'exemple de Soda ou Seuls, qui comptent dans une décennie. Pourtant, Lewis Trondheim, au scénario, s'attaque à un genre qu'il n'a que peu exploré : le polar urbain. 
Maggy, petite, célibataire, chômeuse et un peu ronde, a enfin dégoté un nouveau boulot dans cette Londres en pleine crise économique. Secrétaire d'un détective privé, elle résout une première énigme (un canari disparu) avec une facilité déconcertante. Il est vrai qu'elle n'a que peu de principes déontologiques quand il y a quelques dizaines de livres à gagner. Son patron, alcoolique et dépressif, cache bien des secrets. Quand il est agressé dans son bureau, Maggy reprend les affaires en main et va se lancer sur la piste de petits malfrats et d'un gros magot. Stéphane Oiry enlumine cette Angleterre humide et dépressogène. 
Heureusement l'héroïne et les pubs anglais ont de la ressource. Maggy, son scepticisme et son manque de morale, a tout pour devenir la nouvelle petite amie des amateurs de BD.

« Maggy Garrisson » (tome 1), Dupuis, 14,50 €