Si cet album n'était pas paru le 21 janvier, on aurait pu soupçonner les auteurs d'avoir tenté de surfer sur l'actualité toute chaude du début de semaine. Manuel Valls est annoncé à Marseille. Lundi matin, quelques heures avant son arrivée, des tirs de kalachnikov retentissent dans une cité. La 23e aventure de Léo Loden, le privé marseillais, débute presque de la même manière. Un marchand d'armes est abattu sur le parking d'une cité. Sur le port, un container bourré d'armes de guerre suscite bien des convoitises. Simple coïncidence pour les scénaristes, Arleston et Nicoloff. Les faits divers à base de kalachnikov sont monnaie courante depuis quelques années. Sur cette base, les auteurs ont rajouté une gentille caricature des milieux syndicaux portuaires et tenté de mettre en lumière la difficile coexistence dans les cités entre forces de l'ordre autoritaires et responsables religieux modérés. Le tout dessiné par Serge Carrère qui se bonifie avec l'âge. Il dessine les « tronches » à la perfection avec un petit côté Conrad indéniable.
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
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jeudi 12 mars 2015
BD - Trafic d'armes à Marseille avec Léo Loden
Si cet album n'était pas paru le 21 janvier, on aurait pu soupçonner les auteurs d'avoir tenté de surfer sur l'actualité toute chaude du début de semaine. Manuel Valls est annoncé à Marseille. Lundi matin, quelques heures avant son arrivée, des tirs de kalachnikov retentissent dans une cité. La 23e aventure de Léo Loden, le privé marseillais, débute presque de la même manière. Un marchand d'armes est abattu sur le parking d'une cité. Sur le port, un container bourré d'armes de guerre suscite bien des convoitises. Simple coïncidence pour les scénaristes, Arleston et Nicoloff. Les faits divers à base de kalachnikov sont monnaie courante depuis quelques années. Sur cette base, les auteurs ont rajouté une gentille caricature des milieux syndicaux portuaires et tenté de mettre en lumière la difficile coexistence dans les cités entre forces de l'ordre autoritaires et responsables religieux modérés. Le tout dessiné par Serge Carrère qui se bonifie avec l'âge. Il dessine les « tronches » à la perfection avec un petit côté Conrad indéniable.
mercredi 26 septembre 2012
BD - Huis-clos mortel au large de Marseille pour Léo Loden
Qui a prétendu que la Méditerranée n'était pas une mer mais une simple flaque à côté des océans ? Il ne s'est jamais retrouvé dans une de ces tempêtes d'autant plus redoutables qu'elles sont rares.
Léo Loden, le détective marseillais, en compagnie de son Tonton Loco, est victime de ce coup de mer.
Ils s'échouent, en pleine nuit, sur le château d'If planté depuis des siècles sur l'une des trois îles du Frioul. Ils sont secourus par les cadres d'une société pharmaceutique en plein séminaire de remotivation. Eux aussi sont bloqués dans le château et bientôt dans le noir en raison d'une coupure d'électricité.
C'est dans ce lieu clos et inhospitalier que Léo et sa perspicacité vont être mis à rude épreuve. Le nouveau repreneur de la société meurt empoisonné. Tous les autres membres du groupe sont suspects. La panique commence à gagner certains, d'autant qu'un deuxième cadavre vient compliquer les choses.
Scénario à la Agatha Christie pour Arleston et Nicoloff. Une excellente intrigue, illustrée par Serge Carrère. Pour les 20 ans de la série, plusieurs expositions sont organisées à Marseille, jusqu'au 6 novembre.
« Léo Loden » (tome 21), Soleil, 10,50 €
vendredi 26 août 2011
BD - "Langoustines breizhées" pour Léo Loden
Léo Loden, le privé marseillais imaginé par Arleston et dessiné par Carrère ne rate plus une occasion de quitter le vieux port pour explorer une autre partie de la France.
Ce 20e tome, co-écrit par Nicoloff, se passe essentiellement en Bretagne. Léo, accompagné de Tonton Loco, va donner un coup de main à un collègue, sosie officiel de Johnny Hallyday (du moins en Bretagne...) et principal moteur comique de l'histoire en raison de sa bêtise sans limite.
Erwann Keradec doit retrouver une journaliste enlevée alors qu'elle s'apprêtait à publier un article sur le trafic de clandestins en provenance d'Afrique. On retrouve toute la verve d'Arleston (jeux de mots compris) avec une bonne dose d'action. Côté dessin, Serge Carrère n'a cessé de fluidifier son trait.
Ainsi, par moment (notamment les personnages féminins), on a l'impression d'avoir du Jean-Louis Mourier sous les yeux. Il pourrait sans problème dépanner le dessinateur des Trolls de Troy en cas de retard ; Arleston appréciera...
« Léo Loden » (tome 20), Soleil, 9,95 €
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