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jeudi 1 septembre 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : Interdictions

burkini, interdiction, maires, sandales, chaussettes, pokémon go, gorafi
Le conseil d'État a tranché : il est interdit d'interdire le port du burkini sur les plages françaises. Dans cette frénésie de légiférer sur tout et n'importe quoi, les ministres, maires et autres édiles feraient mieux de s'intéresser aux véritables problèmes.
En ce jour de rentrée scolaire, je m'étonne que personne n'ait encore pris l'initiative d'interdire aux enfants le port de baskets à diodes colorées. De même, comment expliquer que les autorités responsables n'aient pas encore légiféré sur ces fautes de goût flagrantes que sont, en vrac, les tatouages tribaux, le vernis à ongle noir ou les petits hauts à volants. Mais que fait donc la police contre les chasseurs de Pokémon qui non seulement capturent de pauvres petites créatur
es virtuelles mais en plus bousculent les piétons, le regard rivé à leur écran de smartphone ? Pourquoi encore autoriser de nouvelles candidatures à la primaire de la droite puisque de toute manière c'est Sarkozy qui va l'emporter après un tour de passe-passe dont il a le secret, face à un Juppé trop honnête pour gagner ?
Qui aura le courage de prendre un arrêté interdisant à quiconque de raconter ses vacances ou commenter le dernier épisode de "Koh-Lanta" à la machine à café ? Et pourquoi le café est-il infect à cette même machine ?
Dans cette masse d'interdiction je me suis fait prendre à une bêtise du Gorafi, annonçant avec son sérieux habituel que "Le conseil d'État valide les arrêtés municipaux contre ceux qui portent des chaussettes avec leurs sandales". Trop beau pour être vrai.

mardi 24 décembre 2013

DE CHOSES ET D'AUTRES - Achats impossibles

En Angleterre, la direction des célèbres magasins Marks & Spencer permet à ses caissiers et caissières musulmans de refuser de servir les clients si ceux-ci achètent de l'alcool ou de la nourriture contenant du porc. Ils sont invités « le plus aimablement possible », à faire la queue dans une autre file.
Si on généralise et étend cette liberté, faire ses courses s'apparentera au parcours du combattant. J'imagine. Dans quelques années, je fais un peu de shopping à Londres. Dans mon caddy toutes sortes de produits. Reste maintenant à choisir la bonne caisse.
Pas la peine d'aller vers cette souriante jeune femme, son foulard indique clairement que ses fines mains tatouées au henné ne toucheront pas mes lardons.
Le suivant, avec son turban hindou, aura du mal à avaler l'entrecôte de bœuf du rayon boucherie. La caissière suivante porte une croix en or particulièrement voyante autour du cou. En temps normal, elle prend tout. Sauf qu'on est vendredi et que la viande est interdite en ce jour réservé au poisson.
Au quatrième essai tout se passe bien jusqu'à l'arrivée sur le tapis d'une coûteuse crème de nuit que je compte offrir à mon épouse. La caissière croise ostensiblement les bras, me foudroie du regard et explique sentencieusement : « Pour mettre au point ces cosmétiques, des animaux ont été torturés ! Je ne cautionnerai jamais ces pratiques ! »
Bon, j'ai compris, je remballe tout et me dirige vers une caisse automatique. Les robots au moins n'ont pas de conscience ni de religion. Ils sont juste très pointilleux et refusent tout code barre mal imprimé... Bad luck !