On a tous des souvenirs de mythologie appris au collège. Les dieux grecs et romains, pour beaucoup, ressemblaient à des héros de merveilleuses histoires. Un formidable terreau que les scénaristes font fructifier au gré de leurs inspirations. Henscher et Herzet, les auteurs des « Prométhéens » ont révisé leurs classiques pour imaginer une suite à la chute de l'Olympe. L'idée de la série est résumée en couverture : « Jadis, les Dieux de l'Olympe étaient craints, aujourd'hui ils sont traqués ».
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
mercredi 15 avril 2015
BD - Dieux en galère
On a tous des souvenirs de mythologie appris au collège. Les dieux grecs et romains, pour beaucoup, ressemblaient à des héros de merveilleuses histoires. Un formidable terreau que les scénaristes font fructifier au gré de leurs inspirations. Henscher et Herzet, les auteurs des « Prométhéens » ont révisé leurs classiques pour imaginer une suite à la chute de l'Olympe. L'idée de la série est résumée en couverture : « Jadis, les Dieux de l'Olympe étaient craints, aujourd'hui ils sont traqués ».
mardi 16 mars 2010
BD - Guerrier médiéval
Récit médiéval et fantastique, « Le Banni » permet de découvrir Tarumbana, un dessinateur virtuose, dans la lignée d'un Rosinski. Ses planches, en couleurs directes, semblent être une succession de peintures. Or, il fait tout en numérique.
Il semble être le premier à exploiter à ce point les nouvelles technologies. L'histoire, signée Henscher, est dramatique et violente. Cinq guerriers ont pris le pouvoir. Leur chef est devenu roi. Mais l'un d'entre eux a trahi.
C'est devenu le Banni. Alors que les complots se multiplient, le Banni revient au pays pour tenter de réécritre sa légende.
« Le banni » (tome 1), Le Lombard, 13,50 €
samedi 26 avril 2008
BD - "Frères de sang", un album très viril
Henscher (scénario) et Fabien Rondet (dessin) signent un premier album très viril. Très masculin également. L'action se déroule au Moyen-Orient, au temps des croisades, à Alamut, une école un peu particulière. On y apprend à des enfants à devenir de redoutables assassins. Le seigneur des couteaux, maître absolu de cette forteresse, explique à des nobles chrétiens qui veulent acheter ses services : « Je commande à une armée de jeunes gueux sans honneur ni armoiries, c'est vrai. Mais ils peuvent frapper n'importe qui, n'importe où. Et ils n'ont pas de vœu plus cher que de mourir au combat ».
Ce premier tome, en couleurs directes au tons sombres, raconte l'apprentissage de plusieurs novices. Selim, surnommé le poète, prend la défense du chétif Hicham contre les intentions belliqueuses de Brahim. Ces trois vont apprendre, ensemble, à tuer et, à la fin de leur formation, il se pourrait que l'un d'eux fasse partie des frères de sang morts durant la nuit de l'initiation.
Violence, guerre de religion, foi aveugle : cette BD historique résonne d'une façon très contemporaine. Rien n'a changé dans cette région ?
« Le seigneur des couteaux » (Tome 1), Casterman, 11,50 €


