Mauvaise nouvelle pour la cuisine française : le restaurant de Maïté dans les Landes vient de mettre la clé sous la porte. La plantureuse cuisinière n'officiait plus aux fourneaux, mais sa belle-fille proposait le même type de mets, riches et copieux.
Dans son émission culinaire, Maïté n'avait pas son pareil pour faire découvrir des recettes capables de hanter les pires cauchemars des diététiciens. Mon épouse, pourtant grande chasseuse d'excès de gras dans ses préparations, avait découvert la recette du gratin landais grâce à Maïté. Pour la plus grande joie de mes papilles. Un peu moins de mon estomac.
Elle prenait un malin plaisir, en cours de réalisation, d'imiter l'accent et surtout les faits et gestes de Maïté. Tout est dans le ton. Et la démesure. Alors on met une couche de pommes de terre découpées en rondelles au fond du plat à gratin. On recouvre de tranches de lard. Puis de nouveau des patates, une couche de fromage râpé, des saucisses de Toulouse, encore des patates, le reste du lard, le tout recouvert de fromage. La touche finale : mouiller de vin blanc. Dans une recette normale, 35 centilitres suffisent. Avec Maïté, tout se fait à l'estime. "Un peu de vin blanc" disait ma femme en versant la moitié d'une bouteille. Puis elle en rajoutait une louche et, sans complexe, finissait de vider la bouteille dans le plat.
À l'arrivée, avec le gratin landais, on s'enfile un kilo de pommes de terre, 500 grammes de lard, quatre grosses saucisses de Toulouse, du fromage et une bouteille de vin. Une arme de destruction massive à un million de calories. Succulent. Un peu lourd à digérer, mais succulent.
En bonus, le bêtisier de la Cuisine des Mousquetaires
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
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jeudi 23 avril 2015
mercredi 5 mars 2014
DE CHOSES ET D'AUTRES - Le bon son français ira à l'Eurovision
Sans être voyant extralucide, je vous prédis que la France ne remportera pas le concours de l'Eurovision en 2014. Et si je me trompe et que le groupe Twin Twin finit premier de cette compétition musicale, j'avale ma carte d'identité et demande à être déchu de ma nationalité française. Il y a des limites au déshonneur...
France 3 a donc dévoilé ce week-end le choix du public pour représenter la France au concours prévu le 10 mai au Danemark. Twin Twin, trio hip hop, a tiré le gros lot (quoique) grâce à la chanson "Moustache". Rythmique basique et entraînante, danseuses peu vêtues se trémoussant devant et derrière les musiciens déguisés façon Patrick Topaloff : l'impression générale est bonne. Surtout si on est resté bloqué dans le style années 80.
Les paroles, en français (seul bon point à leur crédit), sont particulièrement "cheap". "Je veux ci, je veux ça", "je donnerais tout pour avoir une moustache". Avec un florilège de rimes riches entre costard et dollar ou dernier étage et femme de ménage. Pas la peine d'épiloguer sans fin : au mieux, c'est nul, au pire, affligeant.
D'autant que cette composition serait le plagiat de deux tubes déjà très entendus. Le début pompe l'air à "Papaoutai" (Stromae), le refrain à "Dur, dur d'être un bébé" (Jordy). Mon oreille musicale ne me permet pas de juger ces allégations. Serge Llado, chansonnier catalan spécialiste des "chansons qui se ressemblent" trancherait avec nettement plus de compétence. Il est vrai que lui, la moustache, il la porte depuis toujours.
Chronique "De choses et d'autres" parue ce mercredi en dernière page de l'Indépendant.
France 3 a donc dévoilé ce week-end le choix du public pour représenter la France au concours prévu le 10 mai au Danemark. Twin Twin, trio hip hop, a tiré le gros lot (quoique) grâce à la chanson "Moustache". Rythmique basique et entraînante, danseuses peu vêtues se trémoussant devant et derrière les musiciens déguisés façon Patrick Topaloff : l'impression générale est bonne. Surtout si on est resté bloqué dans le style années 80.
Les paroles, en français (seul bon point à leur crédit), sont particulièrement "cheap". "Je veux ci, je veux ça", "je donnerais tout pour avoir une moustache". Avec un florilège de rimes riches entre costard et dollar ou dernier étage et femme de ménage. Pas la peine d'épiloguer sans fin : au mieux, c'est nul, au pire, affligeant.
D'autant que cette composition serait le plagiat de deux tubes déjà très entendus. Le début pompe l'air à "Papaoutai" (Stromae), le refrain à "Dur, dur d'être un bébé" (Jordy). Mon oreille musicale ne me permet pas de juger ces allégations. Serge Llado, chansonnier catalan spécialiste des "chansons qui se ressemblent" trancherait avec nettement plus de compétence. Il est vrai que lui, la moustache, il la porte depuis toujours.
Chronique "De choses et d'autres" parue ce mercredi en dernière page de l'Indépendant.
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