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vendredi 1 novembre 2013

NET ET SANS BAVURE - Money, money...

Kristoffer Koch, ingénieur norvégien, déménage. Il vient d'acquérir un confortable appartement de trois pièces dans le centre d'Oslo. Un bel investissement immobilier pour une mise de départ ridicule : 24 dollars. Des PEL (plan épargne logement) avec un tel rendement, tout le monde en rêve. Mais cela n'existe pas, la fortune de Kristoffer est toute virtuelle.
En 2009, encore étudiant, il se passionne pour la cryptologie et découvre l'existence des bitcoins, monnaie virtuelle n'ayant cours que sur internet.
Pour mieux en comprendre le fonctionnement, il en achète 5000. Valeur : 24 dollars quasi symboliques. Et puis les oublie. La roue tourne, Kristoffer achève ses études, s'installe. La vraie vie quoi, avec ses fins de mois difficiles et ses projets remis aux calendes grecques par manque d'argent. A la différence près que le bitcoin a pris de la valeur. Beaucoup de valeur.

Kristoffer se souvient de son achat passé, fait un rapide calcul et arrive à la conclusion que son petit pactole vaut aujourd'hui 500 000 euros ! Il convertit donc la monnaie électronique en coupures sonnantes et trébuchantes (des couronnes en l'occurrence) et en investit une bonne partie dans la pierre. Solution pragmatique compréhensible : une connexion internet n'est rien s'il n'y a pas quatre murs et un toit pour l'héberger.
Kristoffer a pourtant failli tout perdre. Au moment de récupérer ses bitcoins, le site lui demandée un mot de passe. Il a cogité toute une journée pour se souvenir de ce fichu code. Le comble pour un spécialiste en cryptologie.

Chronique "NET ET SANS BAVURE" parue ce vendredi en dernière page de l'Indépendant

vendredi 12 avril 2013

Billet - Fortune virtuelle en BD ou bitcoins

Déclarer son patrimoine ? D'accord, mais il existe des moyens pour dissimuler sa fortune. Entre l'or et les liasses de billets cachées sous le matelas de grand-mère, une bonne partie de notre richesse peut être occultée.
Laurent Wauquiez, par exemple, a trouvé d'autres valeurs refuges. Il déclare être propriétaire d'un appartement à Paris et d'une maison au Puy-en-Velay. Il oublie sa collection de BD. Dans une interview au site ActuaBD.com en 2010, il confie : « Il est rare qu’il se passe une semaine sans que j’aille dans mon magasin de BD acheter dix à vingt albums. ». Sortons la calculette. En moyenne, il achète donc 15 albums par semaine, soit 780 par an. S'il a cette habitude depuis 15 ans (il en a 38),  sa bibliothèque compte 11700 BD. Quand on sait que la valeur moyenne équivaut à 12 euros, sa collection représente un capital de 140 400 euros. Loin d'être négligeable... 
Encore plus juteux, le placement en bitcoins. Cette monnaie virtuelle imaginée par des informaticiens se veut totalement autonome des marchés financiers et des états. En 2010, un programmateur italien achète une pizza pour 10 000 bitcoins. Soit environ 41 dollars. Depuis quelques semaines ce moyen de paiement théorique a vu sa cote exploser. Aujourd'hui, la même pizza, en argent sonnant et trébuchant, dépasse le million d'euros.
Reste à savoir si un seul ministre, assez visionnaire, a investi ses indemnités en bitcoins. S'il existe, qu'on lui donne immédiatement le ministère des Finances ! La dette de la France sera effacée en deux mois.

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce vendredi en dernière page de l'Indépendant.