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mardi 1 juin 2010

BD - Baptême du feu pour Alpha avec Jigounov


Comment l'agent Alpha, dont les aventures sont contées par Mythic et Jigounov depuis une décennie, a-t-il intégré la CIA ? C'est l'idée de départ de cette série dérivée du best-seller de la collection « Troisième vague ». Herzet (scénario) et Loutte (dessin) ont relevé le défi. Côté dessin, c'est le même classicisme rigoureux. Loutte, après des années de Biggles, n'a pas peur de la technologie ni des « pinailleurs » sur les armes ou les uniformes. 

Pour le scénario, Hervet, avant de faire entrer en scène le sergent Dwight Delano Tyler, a longuement expliqué la machination qui est sur le point de changer la face du monde. La société Thirdnail a mis au point un composant électronique, arme ultime de la surveillance planétaire. 

En multipliant ce composant dans tous les systèmes, elle tisse une toile où plus rien ne lui échappe. Mais quand un informaticien est sur le point de découvrir le pot au roses, Thirdnail choisit la méthode radicale. C'est dans ce cadre que Tyler fait ses premières armes.

« Alpha, premières armes » (tome 1), Le Lombard, 10,75 € 

samedi 13 juin 2009

BD - Rubine, aussi belle que Natacha


François Walthéry a la réputation d'être lent. Très lent. Un dessinateur exceptionnellement doué, mais trop pointilleux, méticuleux. Après avoir usé ses fonds de culottes aux studios Peyo, il a volé de ses propres ailes en lançant Natacha : la première héroïne ouvertement sexy tout en étant publiée dans un journal pour la jeunesse. Elle a remporté un beau succès, et c'est pour qu'elle soit plus présente dans les pages de Spirou qu'il a pris des assistants pour dessiner les décors. Mittéï, Laudec, Jidéhem et même Will.

Natacha existe toujours, mais n'est plus la priorité de Walthéry. Il préfère se consacrer aux aventures de Rubine, flic américain à la plastique tout aussi rebondie que Natacha. Mais même là, Walthéry est au service minimum. Normalement, il se contente de dessiner l'héroïne. Mais dans le 11e titre de la série, « Photo de classe », il semble que Di Sano, le nouveau dessinateur, ait tout réalisé. Cela n'enlève rien à l'intérêt de l'album qui bénéficie toujours des scénarios denses et plein de rebondissements de Mythic. La belle Rubine, filmée 24 h/24 par une équipe de télévision pour faire la promotion de la police de Chicago, va enquêter sur une histoire de chantage. Dix ans auparavant, un adolescent est mort noyé dans un lac gelé. Une cassette vidéo prouve qu'il a été poussé par ses camarades. Des élèves devenus adultes, riches, et qui doivent payer pour cette faute de jeunesse. Une intrigue qui se double des agissement machiavéliques d'une riche famille bourgeoise. Ce nouveau cycle verra sa conclusion dans le prochain titre, « Lac Wakanala ».

« Rubine » (tome 11), Le Lombard, 9,45 €


P. S.
Pour les nostalgiques de Natacha, les éditions Dupuis reprennent les aventures de la belle hôtesse de l'air dans des intégrales richement documentées. Le 3e tome, récemment paru, reprend les « Voyages dans le temps » dont les excellents « Instantanées pour Caltech » et « Les machines incertaines ». (Dupuis, 18 €) 

dimanche 25 janvier 2009

BD - Lascive et sensuelle sweet Loreena

Jolies femmes, fantômes et héritage : tel est le menu de cet album de la série Halloween Blues de Mythic (scénario) et Kas (dessin). Les jolies femmes ce sont Loreena Sunbury, jeune orpheline de 20 ans, et Dana Anderson, actrice américaine, au firmament de sa gloire. 

Cette dernière est également le fantôme de cette histoire fantastico-policière se déroulant dans une ville moyenne des USA dans les années 50. Dana, tout de rouge vêtue, hante son mari, l'inspecteur Forester Hill, suspecté en son temps du meurtre de son épouse. Et parfois l'aide dans ses enquêtes. 

Loreena est persuadée d'avoir été attaquée par une statue dans la bibliothèque de la grande demeure de son oncle, son tuteur après la mort de ses parents. La jeune fille a l'impression de devenir folle car Forester Hill lui prouve que cette agression ne peut pas avoir eu lieu. Mais ce dernier, habitué aux phénomènes étranges et aux esprits tordus avides de dollars, ne lâche pas l'affaire. La machination est plus compliquée qu'il n'y paraît et sera résolue le jour d'Halloween. 


Un sixième épisode d'une série délicieusement rétro, servie par le dessin du Polonais Kas, élève de Rosinski ayant trouvé son style personnel, aux airs parfois alambiqués mais très efficace.

« Halloween Blues » (tome 6), Le Lombard, 13 € 

dimanche 24 février 2008

BD - Le fantôme et la jeune fille enlevée


Halloween Blues de Mythic et Kas raconte comment Forester, un simple policier d'une petite bourgade américaine, voit sa vie bouleversée quand son épouse, une star du cinéma, est assassinée. Il cherche le coupable et surtout est hantée par son épouse qui lui apparaît régulièrement. 

Dans ce 5e tome, l'histoire tourne autour de l'enlèvement d'une jeune fille. Forester est le premier sur l'enquête car il réceptionne, par erreur, la lettre de demande de rançon. Une intrigue classique, où le lecteur tente de découvrir qui est le kidnappeur et surtout quels sont ses véritables motifs. 

Kas, le dessinateur, semble prendre beaucoup de plaisir à reconstituer l'Amérique des années 50.

« Halloween Blues », Le Lombard, 13 euros 

mercredi 2 août 2006

Rubine, une sacrée fliquette


C’est toujours à la fin d’une journée de travail épuisante qu’un imprévu vient gâcher la paisible et reposante soirée en vue. Du moins pour les héroïnes de BD, surtout quand elles sont policières à Chicago. Un emploi que ne renie pas Rubine, mais qui parfois lui pèse. En rentrant chez elle, donc, elle assiste au suicide d’une jeune fille. Désespoir amoureux soldé par un plongeon du 50e étage. Quelques semaines plus tard c’est son frère qui se noie au cours d’une sortie en voilier. Et quand la femme de Peter Blackwood se suicide, Rubine ne peut que se poser des questions. Pourquoi cette série noire ? Est-ce que cela a un rapport avec les activités professionnelles de Blackwood, comptable d’un parrain de la mafia locale ? Mythic, le scénariste, signe une intrigue touffue et pleine de fausses pistes pour un beau coup de théâtre final. Les dessins de Boyan, encore un peu tortueux, gagneraient à s’alléger d’une épaisseur de trait pas toujours justifiée dans une histoire où le comique occupe encore une grande place. (Le Lombard, 8,70 €)