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mardi 4 février 2025

BD - Quatre jeunes et des interrogations sur "L'île de Minuit"


Mélange de Seuls (BD) avec un peu de Lost (série télé), la nouvelle série de Lylian (scénario) et Grébil (dessin) démarre de la plus belle des façons. Pas de long préambule pour présenter les personnages. On est immédiatement plongé au cœur de l'intrigue, du problème. Des problèmes. 

Le premier à entrer en scène est Elijah. Il se réveille sur une plage tropicale. Amnésique. Il rencontre rapidement Elena, elle aussi dans le flou le plus complet. Le duo est complété par Maya, la plus téméraire et Victor, le plus jeune. Quatre enfants perdus dans cet environnement hostile (jungle, animaux féroces, soif et faim). 


Ils trouvent refuge dans un ancien pensionnat désert et à l'abandon. Ils vont aussi rencontrer l'automate, celui qui se prétend dieu de l'île et qui donne des missions aux rescapés. Un jeu ? Une épreuve ? Le lecteur ne sait pas trop sur quel pied danser au début. Rapidement les risques augmentent et un des rescapés est kidnappé. 

Destinée aux adolescents, cette série permet à tout le monde de se reconnaître dans les divers participants. Les pragmatiques et optimistes comme Elijah, les grosses têtes savantes (Elena), les sportives intrépides (Maya) ou les farceurs, toujours insouciants mais aussi très peureux (Victor). Le dessin, simple et efficace de Grébil est parfait pour  faire le contrepoint. Décor de rêve mais enjeux mortels. Un premier tome prometteur qui a bénéficié d'une prépublication dans le journal de Spirou.

"L'île de Minuit" (tome 1), Dupuis, 72 pages, 12,95 €

lundi 2 juillet 2018

BD - L’éducation par l’enfermement



Paru chez Syros, la trilogie de Méto d’Yves Grevet inaugure la nouvelle collection « Log’In » de chez Glénat. Un premier volume qui campe le décor. Angoissant. 
Dans une maison sur une île quasi déserte, 64 garçons vivent dans un pensionnat aux règles draconiennes. Ils dorment tous dans un immense dortoir et si, par malheur, l’un d’entre eux détériore les parois de son lit, la nuit venue, des créatures de métal viennent l’enlever pendant que ses camarades doivent fermer les yeux et rester immobiles. 

Le lendemain, il sera remplacé par un plus jeune. 
L’histoire débute par le départ de Quintus et l’arrivée de Crassus.
 Il est placé sous la responsabilité de Méto, obligé de lui apprendre les règles. Adapté par Lylian, dessiné par Nesmo, cet album qui ressemble par certains aspects à un comic, en impose par sa virtuosité graphique mise entièrement au service de l’histoire. 

«Méto » (tome 1), Glénat, 16,90 €

dimanche 3 septembre 2006

BD - Aventures au cimetière


La bande dessinée se féminise. Notamment côté dessin. Depuis quelques années on assiste à l'éclosion de nouveaux talents. Souvent influencées par le manga, ces petites nouvelles font merveille dès qu'il y a un peu de sentiment et de féerie. Lillycat fait partie de cette prometteuse génération. Son premier album a pour héroïne Mina, une jeune adolescente renfermée et nostalgique. Sa maman est morte il y quelques années. Ce n'est pas dit clairement mais le lecteur comprend qu'elle s'est suicidée. Le père tente de refaire sa vie. Mina rejette ses conquêtes et la veille d'Halloween décide même de passer la nuit sur la tombe de sa mère. Mais la nuit, dans le cimetières, des phénomènes étranges et mystérieux peuvent se produire. Mina va être entraînée au pays des goulues. Un monde fermé aux vivants. C'est à cette occasion que Mina se rend compte qu'elle n'est pas comme toutes les petites filles. Elle possède un « coeur de cramé ». De ce fait elle se retrouve avec des puissances ténébreuses aux trousses. Une série pleine d'invention écrite par Lylian et Nori. (Les Humanoïdes Associés, 12,90 €)