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mardi 24 octobre 2023

Cinéma - Des amours passées ne faisons pas table rase

« Le syndrome des amours passées », film d’Ann Sirot et Raphaël Balboni avec Lucie Debay, Lazare Gousseau, Nora Hamzawi, Florence Loiret-Caille.

Film belge, Le syndrome des amours passées fait partie des rares réalisations de cette fin d’année 2023 qui sort un peu du convenu. Écrit et réalisé par un couple de jeunes réalisateurs, le film raconte la quête d’enfant de Sandra (Lucie Debay) et Rémi (Lazare Gousseau). 

Elle approche de la quarantaine et craint rater la dernière occasion. Ils sont suivis par un scientifique qui ramène d’un congrès aux USA un nouveau protocole : Pour débloquer la situation, il faut que chaque composante du couple refasse l’amour avec tous ses partenaires passés. Les consentants uniquement… Sandra et Rémi vont aller puiser dans leurs souvenirs pour en tirer une liste plus ou moins importante. Plus d’une vingtaine pour madame, seulement trois pour monsieur. Ce premier déséquilibre est une première source de gags pour un film qui au début ne fait pas dans la dentelle. Car Sandra y va franco pour aligner les soirées libidineuses débloquantes. 

Pour Rémi, c’est plus compliqué. Parmi les trois, il y a sa sœur (Nora Hamzawi). Exactement, la fille de l’homme avec qui sa mère a refait sa vie. Mais qu’il considère désormais comme sa sœur. Et sa dernière petite amie avant Sandra ne répond pas à ses sms, mails et autres coups de téléphone. Alors pour rééquilibrer le deal, Sandra lui conseille de rencontrer des femmes sur des sites. 

La thérapie pour avoir un enfant va lentement mais sûrement avoir de graves conséquences sur l’équilibre de ces deux amoureux fous. Le spectateur rit un peu moins, se questionnant sur ce faux libertinage, parfois liberticide. Un film réjouissant, torride parfois, poilant (dans tous les sens du terme) et qui au final se termine par une jolie pirouette très positive.

mardi 29 mars 2022

Cinéma - “Azuro” ou le grand plongeon dans la chaleur des vacances

Valérie Donzelli, mère qui doute.  Paname

Adapté d’un roman de Marguerite Duras, Azuro, premier film de Matthieu Rozé, est comme un rayon de soleil estival avant l’heure. Il y fait chaud et c’est assez chaud entre les différents protagonistes de cette chronique de vacances tendance farniente et plage. Un groupe d’amis partage des locations dans un petit village en bord de mer Méditerranée. Deux couples : Sara et Pierre (Valérie Donzelli et Yannick Choirat), Vadim et Gina (Thomas Scimeca et Maya Sansa) et une célibataire presque alcoolique, Margaux (Florence Loiret-Caille). Une bande, qui s’apprécie, mange tout le temps ensemble, se baigne et refait le monde. 

Un bel équilibre, des vacances parfaites (malgré des tensions dans les couples et la solitude de Margaux), bousculé par l’arrivée d’un homme (Nuno Lopes), beau et séduisant, qui vit sur un bateau ancré dans la calanque ensoleillée. Il va s’immiscer dans le groupe, subir les remarques salaces de Margaux et finalement se retrouver attiré par Sara. 

Un film intimiste, porté par un groupe d’acteurs qui a trouvé une entente parfaite. Valérie Donzelli est lumineuse de désir ; Nuno Lopes, craquant ; Florence Loiret-Caille, hilarante ; et Thomas Scimeca, parfait, entre pitreries et tirades durassiennes.

Film français de Matthieu Rozé avec Valérie Donzelli , Thomas Scimeca , Yannick Choirat, Maya Sansa, Nuno Lopes, Florence Loiret-Caille