Pour survivre dans notre société, mieux vaut parfois porter des masques. Un faux visage, une autre identité, pour simplement exister loin d’un passé encombrant. La série Son vrai visage de Charlotte Stoudt d’après un roman de Karin Slaughter, actuellement sur Netflix, exploite à fond ce principe en dévoilant, épisode après épisode, le passé d’une mère de famille tout ce qu’il y a de normale. A priori…
Avant de plonger dans le passé de Laura Oliver (Toni Colette), on découvre le quotidien peu intéressant de sa fille, Andy (Bella Heathcote). La trentaine, célibataire, elle travaille de nuit au standard de police secours de la petite ville de Belle Isle en Georgie. Elle vit toujours chez sa mère qui est rééducatrice pour des vétérans de l’armée américaine blessés au combat. Quand elles sont prises dans une fusillade dans un restaurant, Laura fait tout pour protéger sa fille, tuant l’agresseur d’un coup de couteau. Devenue célèbre, une véritable héroïne, Laura panique et demande à sa fille de partir le plus loin possible dans une voiture cachée et avec 500 000 dollars en cash. Andy va obéir dans un premier temps puis se poser bien de questions et finalement faire demi-tour et demander des explications à cette mère qui semble avoir de lourds secrets.
Les huit épisodes, très rythmés, passent par de nombreux retour en arrière, quand Laura avait 18 ans (Jessicca Barden), était une pianiste célèbre tombée sous la coupe d’un homme malfaisant. Le meilleur reste la relation compliquée entre mère et fille, comme si une séparation était impossible entre ces deux femmes fusionnelles.

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