Depuis que Clarke, le dessinateur, a repris les scénarios de Mélusine, les histoires de la jeune sorcière ont radicalement changé de ton. Terminés les gags en une planche. Il privilégie les histoires complètes et ce 26e tome est de plus à suivre. Mais il n’oublie pas de truffer son récit de gags et autres réflexions amusantes des personnages secondaires. Tout commence par une attaque de nain. Ce mineur n’apprécie que moyennement que la meilleure amie de Mélusine, par ailleurs sa cousine, la fée Mélisande, vole son or. L’apprentie sorcière sauve la gentille fée. Gentille mais un peu voleuse quand même.
Ensuite le récit prend un tour plus dramatique. Mélusine découvre que ses parents divorcent. Et sa mère a disparu. Le reste de l’album raconte comment notre héroïne retrouve sa maman qui lui apprendra un secret étonnant sur sa famille. Un bon équilibre entre humour, révélations et drames. Clarke, au trait si efficace et aérien, semble s’émanciper d’un univers qui devait lui peser depuis de trop longues années.
«Mélusine» (tome 26), Dupuis, 10,95 €
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire