samedi 16 mai 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES : L'archipel des gourdes

Nabilla, livre, trierweiler
Rien de tel qu'un petit scandale pour relancer une carrière chancelante. Nabilla, reine des gourdes, manquait de consistance. Un coup de couteau et un mois de prison plus tard, la bimbo nunuche prend du galon tendance racaille. Après le scandale, son avocat annonce sa mise en retrait de la vie people.
Chassez le naturel, il revient au galop. Non seulement elle se remet en couple avec l'homme qu'elle a tenté de trucider, mais elle annonce la prochaine publication d'un livre-événement. Comme le fait perfidement remarquer un Twittos, « Nabilla va sortir un livre qui fera du bruit. Un disque, quoi... »
Sans rire, il me tarde de découvrir ce témoignage poignant (le cas de le dire) sur la triste condition des femmes en prison. En comparaison, L'archipel du Goulag de Soljenitsyne ou Le condamné à mort de Jean Genet passeront pour pipi de chat. Amnesty International va gagner une fervente militante de la défense des droits de l'Homme. Mais à quoi peut bien ressembler un livre de Nabilla ?
J'imagine déjà le chapitre où elle explique sa douloureuse rééducation de la marche... sans talon. « Tombée quatre fois en arrière aujourd'hui. Marre d'être naine. » Le plus dur, l'obligation de dormir la nuit. « Trop crevée. Pire qu'un jetlag entre Los Angeles et Monaco. » Je cauchemarde presque face au succès assuré du bouquin. Les Français, après s'être précipités sur les secrets d'alcôve distillés par Valérie Trierweiler, dévoreront avidement le « livre » de Nabilla dont la qualité littéraire atteindra certainement les sommets de sa distinction naturelle.

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