Avant même son arrivée, on installe un ascenseur provisoire et des grilles aux différentes entrées. Qu'il dépense ses milliards chez Chanel ou Hermès, d'accord, qu'il spolie le peuple de sa bronzette gratuite, pas question. Une pétition sur le net plus tard, le messie financier fait ses valises et poursuit ses vacances au Maroc. Les commerçants de Vallauris et de Cannes vont subir un sacré manque à gagner. J'aurais presque tendance à défendre le souverain. Après tout, le moindre sou est bon à prendre en période de crise. Quoique franchement, qui regrettera son départ, quand on connaît l'odeur nauséabonde des pétrodollars de sa majesté.
Pendant que Salmane faisait route vers Tanger, le blogueur Raif Badawi toujours en prison, attendait d'être fouetté en public (encore 950 coups) pour son crime : la création d'un site critique contre le gouvernement et la religion.