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mardi 14 janvier 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Foot, cinéma, ils sont "accros" aux récompenses

Ils ont tout et même plus. Cela ne leur suffit pas... Obtenir une récompense semble parfois plus important que la satisfaction du travail bien fait ou la reconnaissance du public. Personne n'est épargné, des laudateurs de la paix avec le Nobel aux artistes (Goncourt, Oscars) en passant par les sportifs avec l'attribution hier du Ballon d'or.
Dans ce dernier cas, la « compétition » opposait Messi, Ronaldo et Ribéry. Trois footballeurs qui n'ont pourtant pas besoin d'une ligne supplémentaire sur leur palmarès déjà bien rempli. Encore moins de ce titre honorifique pour gonfler leurs émoluments. De toute manière si l'on rajoute un zéro de plus à leurs salaires, il faudra créer des chèques spéciaux beaucoup plus larges que la version classique (à l'opposé, un simple post-it® suffit pour le salarié de base...).
De plus, pour recevoir le trophée, le gagnant devra porter un costume et dire quelques mots, deux conditions qui ne mettront pas le vainqueur à son avantage. Surtout si c'est Ribéry. Ronaldo a une certaine prestance en smoking. Mais l'immense majorité de ses fans féminines le préfère en boxer.
Le milieu du cinéma n'est pas en reste. Dimanche soir, les Golden Globes ont fait office de galop d'essai pour les Oscars. Et toujours des étoiles dans les yeux des gagnants. Même pour Jennifer Lawrence, meilleur second rôle féminin dans la comédie « American Bluff » (photo ci-dessus). Un petit prix, mieux que les dizaines de millions de spectateurs de la saga « Hunger Games » dont elle tient le rôle principal...

Chronique "De choses et d'autres" parue ce mardi en dernière page de l'Indépendant

lundi 2 décembre 2013

DE CHOSES ET D'AUTRES - La mode selon Panini

Lundi de deuil ce matin dans les cours de récréation du monde entier : Umberto, l'un des quatre frères à l'origine des célèbres vignettes Panini est mort samedi. Lancés au début des années 60 en Italie, l'album Panini et ses autocollants ont assuré la fortune de ces vendeurs de journaux de Modène. Durant des décennies, le troc et l'échange des Panini développe l'esprit de collection des petits Français. Les vignettes donnent aussi l'impression de gagner au loto. Posséder deux Platini-Panini permet de récupérer des dizaines d'anonymes comme Thouvenel (arrière de Bordeaux) ou Domenech (autre défenseur rugueux). Ils arborent de fières bacchantes totalement passées de mode aujourd'hui. 
Une des constantes d'ailleurs, des albums Panini sur les footballeurs : ils servent de contre-exemple aux apprentis coiffeurs. De nos jours, la coupe de Florian Thauvin (rasé sur les côtés, à la Desireless en haut) fait parler plus que ses exploits à l'OM. Et ne croyez pas que les petites couettes de Sagna ou les circonvolutions capillaires d'un Pogba soient une nouveauté. Il suffit de tomber sur un album Panini des années 70 pour s'écorcher les yeux avec des raies au milieu ou des rouflaquettes. Photos toujours prises de face. A l'exception de Ribéry, le seul à posséder une dérogation pour poser de profil. Le bon, de préférence.

Assez peu sportif dans l'âme (encore moins dans le corps), je dois vous avouer que personnellement, vous me dites Panini, je vous réponds sandwiches chauds au fromage fondant. « On n'est pas gros à lécher des murs ! » me serine souvent mon épouse. Pas faux.

Chronique "De choses et d'autres" parue lundi en dernière page de l'Indépendant.