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mardi 4 août 2015

BD - Lewis Trondheim en balade


Ecosse, Angoulême, Canada... Lewis Trondheim, le succès aidant, a l'occasion de dépenser ses énormes droits d'auteur en divers voyages d'agrément. Donc, entre deux bouclages, il découvre le monde et en profite pour se dérouiller la main dans des gags où il se met en scène ou dans des dessins d'après décors authentiques. Il distille le tout sur son blog puis reprend ces tranches de vie dans des albums aux parutions aléatoires. Le septième recueil vient de paraître. On apprend que Lewis a visité l'Ecosse, le Canada, a participé à quelques festivals, s'est cassé le coude et a croisé la route d'un « arbre en furie » qui a donné son titre à l'album. 
Avec souvent des réflexions sur le temps qui passe et l'âge avec. Le tout avec une certaine ironie comme quand il décide de mettre à jour son répertoire téléphonique et découvre que certaines de ses connaissances sont mortes. Quatre, pas mal... Il s'inquiète quand à la boulangerie, voulant régler avec des petites pièces, la jeune vendeuse lui demande de tout lui donner qu'elle triera. « Comme les vieux... » ne peut-il s'empêcher de penser. Mais le coup dur, la page qui marque, c'est celle dessinée le jour de la tuerie à Charlie Hebdo. Parmi les victimes, Wolinski, son « meilleur ennemi » dans la profession...

« Les petits riens de Lewis Trondheim » (tome 7), Delcourt, 12,50 euros


mardi 10 mai 2011

BD - Les Petits Riens de Lewis Trondheim, puissance 5


De Mayotte à Strasbourg en passant par San Diego ou le Canada sans oublier Angoulême, Lewis Trondheim aime ramener des souvenirs de ses voyages. Des instants de vie, décalés ou subtils, qu'il publie régulièrement sur son blog et qui sont repris dans des recueils publiés au sein de la collection Shampooing. 

Dans cette cinquième livraison, le créateur de Lapinot en dit un peu plus sur ses manies dans les toilettes japonaises, les restaurants américains et les avions long courriers. Ce grand malade (il est hypocondriaque) a une façon inimitable de nous faire partager les petits riens qui font que sa vie est formidable.

 Des petits riens que vous aussi vivez certainement, il suffit d'avoir assez de recul, comme Trondheim, pour les savourer après coup.

« Les petits riens » (tome 5), Delcourt, 11,50 € 

mercredi 1 novembre 2006

BD _ Lewis Trondheim et ses doutes en papier

Ce sont avec des petits riens que l’on bâti une grande œuvre. Lewis

Trondheim, créateur de Lapinot, scénariste de Donjon et chantre d’une certaine bande dessinée très intellectuelle tout en restant classique, dessine dans ses carnets des scènes de sa vie quotidienne. Il en a diffusé quelques uns sur son site internet, là, ce sont 128 pages de « petits riens » qui sont compilés sous le titre "La malédiction du parapluie". 

La vie qu’un quadra, marié, père de deux enfants, par ailleurs dessinateur de BD. L’inspiration il la puise dans sa famille ou son milieu professionnel. Le lecteur découvre un homme légèrement parano, toujours grand enfant, prêt à faire des blagues de potaches avec ses collègues. La panaroïa est très forte quand, en voyage à la Réunion, il découvre que le Chikungunya fait des ravages. Se recouvrant de spray anti-moustiques toutes les 10 minutes, il constate qu'il n'est pas le seul à redouter la moindre piqûre. 

A Angoulême, avant d'être désigné grand prix 2007, avec Joann Sfar, autre « intello » du 9e art, il accumule les bêtises, cassant sans cesse son image de penseur et de créateur. Un humour distancié irrésistible car bourré d’autodérision. (Delcourt, 11,50 €)