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mercredi 24 août 2011

BD - « Les Quasi » de Val et Neuray : familles en recomposition

En pleine rentrée littéraire, le secteur de la BD propose lui aussi quelques nouveautés s'inspirant de la mode française de l'autofiction. Dans cette veine, « Les Quasi » de Val (scénario) et Olivier Neuray (dessin) est exemplaire. Il s'agit tout simplement de l'histoire d'amour entre deux quadra divorcés : un homme, dessinateur, et une femme qui n'est autre que la scénariste. 

Ils se rencontrent à la fête de l'école. Jim y tient le stand crêpes. Michou est consternée par sa maladresse. Coup de foudre pas immédiat, mais presque. En fait le problème ce sont les enfants. D'un côté comme de l'autre. Quatre gamins qui ne veulent pas voir leur environnement familial changer, notamment par l'arrivée de deux « quasi-frères » ou « quasi-sœurs ». 

Découpé en chapitres plus ou moins longs, cette première partie met en avant les manœuvres des quatre rejetons pour faire capoter cette belle histoire d'amour. Jim et Michou, paradoxalement, vont encore plus s'aimer face à ce déchaînement hostile. C'est toujours très juste, sans apitoiement ni caricature. La vie, la vraie !

« Les quasi » (tome 1), Glénat, 12,50 € 

mercredi 21 février 2007

BD - Makabi apprend à être flic


Au point de vue scénario, cet album, le 4e de la série Makabi, est certainement ce qui s'est fait de mieux ces 5 dernières années. Originalité des personnages et construction de l'intrigue : Luc Brunschwig a trouvé le bon tempo pour une BD policière faisant la part belle à la psychologie. 

Lloyd Singer, petit comptable du FBI, se décide à franchir le pas. Il intègre le centre de formation pour devenir un véritable agent de terrain. Ses collègues de promotion, comme quand il était au lycée, le prennent en grippe. Il devient souffre-douleur. Sauf que Lloyd peut se transformer en Makabi, justicier masqué, as de la lutte à main nue. L'apprentissage de Lloyd est expliqué en parallèle avec sa contribution au témoignage d'une ancienne reine de beauté, victime d'un serial killer qui l'a défigurée. Traumatisée, elle se coupe du réel. Seul un singe lui fera rompre son mutisme. 

Ce double fil rouge, qui trouvera sa conclusion dans le prochain épisode, est dessiné par Olivier Neuray de plus en plus à l'aise dans ce genre. (Dupuis, 9,80 €)