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vendredi 22 août 2014

Cinéma - Un amour aussi bref qu'intense dans "Nos étoiles contraires"


Adapté du best seller de John Green « Nos étoiles contraires », ce film d'amour pour adolescents aborde le difficile problème de la maladie.


Grace et Gus sont amoureux. Ils hésitent avant de s'engager. Ils n'ont que 17 et 18 ans. Pourtant ces grands adolescents n'ont pas de temps à perdre. Tout les deux atteints du cancer, chaque jour passé est une victoire sur la maladie. Alors comment dans ces conditions faire des projets à plus ou moins terme ? Si l'amour déplace les montagnes, le cancer les rend parfois totalement infranchissables. Le film de Josh Boone, adapté du roman de John Green (édité chez Nathan en France) est un mélodrame intelligent et émouvant.

Hazel Grace Lancaster (Shailene Woodley) a des poumons à l'état de vieilles éponges. Atteinte d'un cancer à 10 ans, elle a passé des mois et des mois dans un hôpital. Séances de chimio, médicaments et finalement découverte d'un traitement expérimental qui lui sauve la vie. Temporairement, mais elle peut retourner vivre chez ses parents (Laura Dern et Sam Trammell). Pas retourner à l'école, mais vivre quasiment normalement si elle fait abstraction de l'assistance respiratoire qu'elle traîne en permanence derrière elle...
Son problème, ce sont les autres. Elle s'est repliée sur elle, ne sort presque plus. Sa mère la pousse à participer à un groupe de parole. C'est là qu'elle rencontre Gus (Ansel Elgort). Beau, grand, sûr de lui, séducteur il accompagne un ami qui va devenir aveugle. Lui-même a connu le cancer. Une forme rare qui a obligé les médecins à lui amputer une jambe. Depuis il a une prothèse. Mais surtout il est en rémission. L'espoir personnifié.

Voyage à Amsterdam
Entre Gus et Grace les débuts sont compliqués. Elle est attirée, mais n'ose pas s'engager. Elle fait des rechutes sévères, la condamnant à de longs séjours à l'hôpital. Mais il en faut plus pour décourager le gentil Gus. Lui veut croire en cet amour. Il va littéralement faire le siège de la forteresse Grace pour finalement trouver les mots pour l'émouvoir. Il trouvera même la solution pour lui faire rencontrer son auteur favori, le romancier d'un seul livre (sur le cancer) retiré aux Pays-Bas. Une longue séquence tournée à Amsterdam, notamment dans la maison d'Anne Frank. Le film, loin d'être mièvre, est parfois très dur. La maladie est montrée dans toute sa noirceur. Ils tentent d'en rire, mais cela se termine souvent dans des pleurs. Le spectateur lui aussi a les glandes lacrymales régulièrement sollicitées. Il est vrai que les deux jeunes acteurs, Shailene Woodley et Ansel Elgort sont bourrés de talent. La première notamment impose sa force après ses premiers rôles dans la série « La vie secrète d'une ado ordinaire » et le blockbuster de science-fiction « Divergente ».

mercredi 7 mai 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Prénoms démodés

Plusieurs générations séparent les Jean des Nathan.
L'Insee, en plus de chiffres de conjonctures économiques, collecte aussi toutes sortes d'informations pour ensuite transformer l'ensemble en tableaux et graphiques. Dans sa base de données, penchons-nous sur les anecdotiques mais très intéressantes listes des prénoms les plus choisis par année et par région.
En Languedoc-Roussillon, comme partout ailleurs en France, la fin des années 40 et toutes les années 50 sont dominées par les Jean. A partir des années 60, c'est plus diversifié. Philippe mène la course, mais il est talonné par Christophe et Thierry qui triomphe sur les écrans dans le feuilleton historique. Au début des années 70, Laurent fait une entrée remarquée dans la liste. Frédéric tente vainement de prendre le leadership mais en 1977, année de l'émergence du mouvement punk partout dans le monde, Sébastien bénéficie d'une popularité exceptionnelle. En 1981, pour la première fois depuis des lustres, la gauche accède au pouvoir. François Mitterrand l'emporte dans les urnes mais dans les maternités c'est... Nicolas qui est en tête.
La bascule a lieu en 1989. Après une période de Julien, l'abominable Kévin commence à étendre ses tentacules sur la France. Il règne en maître absolu de 1990 à 1994. Ensuite, c'est le grand n'importe quoi de Mathis à Enzo en passant par Lucas ou Dylan.
Comment, vous trouvez que je dénigre des prénoms à la mode ? Juste retour des choses. Les jeunes n'ont qu'à pas se moquer de mon prénom de vieux...

Chronique "De choses et d'autres" parue ce mercredi en dernière page de l'Indépendant.

dimanche 6 août 2006

Littérature jeunesse - Tags intempestifs


Comment déclarer sa flamme à la fille qu’on aime quand on est trop timide pour lui dire de vive voix ? Eliot, l’amoureux de Mickette, se pose la question et trouve la solution en prenant conscience de la laideur de la façade toute décrépie de l’école. Il achète des bombes de peinture et, la nuit venue, écrit en gros et de toutes les couleurs sa déclaration d’amour. Mais alors qu’il admire son tag il est dérangé par une horde d’hommes invisibles qui eux aussi écrivent sur le mur. Mais c’est beaucoup moins poétique. Qui sont ces fantômes ? Eliot ne le sait pas car dès qu’il les a vus, il a pris ses jambes à son cou. Problème, Eliot est accusé d’être le taggueur et se retrouve renvoyé de l’école. Cela ne plait pas à Mickette, sensible à la déclaration d’amour, qui va enquêter pour découvrir l’identité des véritables fauteurs de trouble. Un roman très actuel sans être trop fleur bleue de Gudule (créatrice de Mickette, héroïne de deux autres aventures) illustré par Christophe Durual pour les 8 – 10 ans. (Nathan, 4,50 €)