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samedi 17 mars 2018

DVD et blu-ray : "Prendre le large" pour conserver son travail

Gaël Morel signe un film social sur les délocalisations avec Sandrine Bonnaire en vedette.




En quelques décennies, la France a perdu la majeure partie de son industrie textile. Les dernières usines ont fermé, délocalisées vers des pays à la main-d’œuvre moins coûteuse. « Prendre le large », film social de Gaël Morel, aborde cette problématique selon le point de vue d’Edith (Sandrine Bonnaire), ouvrière sur le point d’être licenciée.

Virée à moins qu’elle n’accepte la proposition, obligatoire, de reclassement dans la nouvelle unité basée au Maroc. Une aberration selon les ressources humaines, mais Edith, seule dans sa petite ville de province, éloignée de son fils qui vit en couple avec son compagnon à Paris, un peu déprimée et pas du tout prête à accepter de se retrouver au chômage pour de longues années, hésite. Pourquoi ne pas « prendre le large » ?

De cette décision improbable, le réalisateur, grâce aussi à la grâce et sérénité de Sandrine Bonnaire, tire un film sensible et intelligent. Edith arrive à Tanger avec un simple bagage cabine. Elle emménage dans une pension tenue par Mina (Mouna Fettou) et son fils Ali (Kamal El Amri). Au début personne ne comprend cette Française qui vient travailler dans l’usine. D’ordinaire, les jolies blondes de son genre viennent en vacances.

Edith est la seule occidentale dans l’atelier où des femmes travaillent à la dure pour un salaire de misère. Sans la moindre défense syndicale. Et il y a le problème religieux, la Française doit se voiler dans certains quartiers. Un calvaire qui se termine très mal. Sauf que durant cette période abominable, Edith va recommencer à s’ouvrir aux autres et notamment à Mina et Ali. Certes travailler c’est important, mais avoir des amis l’est beaucoup plus.

Outre un entretien du réalisateur en bonus, vous pourrez découvrir son premier court-métrage, « Une vie à rebours ».

➤ « Prendre le large », Blaq Out, 14,99 €

samedi 31 décembre 2016

Livres de Poche : dragon, vache et baleine au menu de Noël


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Après avoir découvert le secret qui le lie à ses compagnons de route, Ichirô est plus que jamais décidé à anéantir le daimyo qui a tué ses parents. Il lui faudra, pour cela, partir en quête d’un katana mythique. Avec le diptyque Katana, JeanLuc Bizien nous offre un récit où action, émotion et aventure mènent la danse. Ce faisant, il rend également un brillant hommage aux films de sabre japonais.
➤ « Vent rouge » et « Dragon noir », Folio SF, 7,70 et 8,20 €

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François Morel signe une véritable ode à la vache. Pourquoi ? Ré- ponse de l’auteur : « Oui, j’ai de l’admiration pour la vache car elle est impassible. Elle ne joue pas au tiercé. Elle ne hurle pas dans les stades. Elle ne se gare pas en double file. Oh bien sûr, son parcours est tracé : elle vit, elle meurt. Vous vous trouvez sans doute beaucoup plus malin ? » Délicieusement étonnant et rigolo.
➤ « Meuh ! », Folio, 5,90 €

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Ni récit de voyage ni traité scientifique, ce livre part sur les traces d’une des plus fascinantes créatures du règne animal, la baleine. François Garde a choisi de mener son enquête le nez au vent, débusquant dans les recoins les plus inattendus de notre planète et de notre culture histoires, souvenirs, paysages, qu’il a tissés ensemble pour former une sorte d’épopée.
➤ « La baleine dans tous ses états », Folio, 7,10 €

Le Perry de Noël

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Jemina Pitt, héroïne imaginée par Anne Perry et fille du célèbre directeur de la Special Branch, a 23 ans durant l’hiver 1904. Elle décide d’accompagner sa jeune amie Delphinia Cardew à New York, sur le point de se marier avec l’aristocrate Brent Albright. Dans la haute société newyorkaise, ce mariage est une grande affaire qui liera deux familles prodigieusement riches. Mais Jemina détecte une ombre mystérieuse planant sur la célébration. Maria, la mère de Delphinia, est absente de la fête et les Albright refusent de mentionner son nom. Et quand le frère du marié demande à Jemina de l’aider à retrouver Maria afin de prévenir un scandale, elle n’hésite pas à se lancer dans une enquête aussi inattendue que périlleuse.
➤ « Un Noël à New York », Anne Perry, 10/18 collection Grands détective, 8,80 €