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vendredi 18 mars 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : Bibliothèques en deuil

ikea, billy, lundgrenMa bibliothèque est en deuil. Pas le contenu, aucune mort récente d'écrivain célèbre, mais le contenant. Exactement ce sont les quelques éléments Billy achetés chez Ikéa voilà bien longtemps qui pleurent leur créateur, Gillis Lundgren, un des pionniers de la société puisqu'il est le quatrième salarié embauché par cette petite menuiserie artisanale. Employé dans l'entreprise suédoise en 1953 en tant que graphiste et maquettiste pour le catalogue, il se lance dans la conception de meubles peu de temps après, avec la géniale idée de les vendre en kit.
Double avantage : gain de place dans les entrepôts et facilité de transport. Par contre le montage devient un cadeau empoisonné pour les clients, même si assembler une bibliothèque Billy semble à la portée de n'importe qui (pour preuve, j'en suis venu à bout !). Son prix très abordable et sa modularité permettent de se confectionner, au fil des années, une véritable bibliothèque évolutive.
Gros dévoreurs de livres, mon épouse et moi avons rapidement été débordés. La première Billy a fait des petits et maintenant la famille compte une bonne quinzaine de membres dispersés dans toutes les pièces de la maison, des chambres au salon en passant par les couloirs. Habitation devenue trop petite malgré un garage immense transformé en véritable bouquinerie.
Mais nous jouons petit bras quand on voit une vidéo d'Umberto Eco. L'écrivain italien, récemment décédé, y parcourt une bonne centaine de mètres de rayonnages installés partout dans son appartement labyrinthique pour retrouver un livre parmi les 50 000 de sa collection.

mercredi 14 mai 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Ô sein du scandale sur les marches de Cannes

A la veille de l'ouverture du festival de Cannes, les marches rouges font toujours autant rêver. A l'heure de la crise économique, du nombre record de chômeurs et de la désindustrialisation, rien de tel que quelques images bling bling pour faire fantasmer le peuple. Même si le cinéma intellectuel et politique est mis en avant lors de la compétition, la légende de Cannes vient bien de ce mélange de strass et de paillettes.
Par exemple, qui se souvient de la Palme d'or en 2005 ("L'enfant" des frères Dardenne, de nouveau en compétition cette année) ? Personne. Par contre, en 2005 également, Sophie Marceau a marqué les esprits. Masculins essentiellement avec une robe si décolletée que le temps d'une demi-seconde elle a montré un sein glorieux quoique furtif à la planète entière et en direct.

En 1992, "Les meilleures intentions" de Billie August triomphe. Mais ce que l'on retient de cette année-là c'est la première bagarre en smoking sur les marches du Palais. Ça castagnait sec entre Jean-Claude Van Damme et Dolph Lundgren. Leur film "Universal Soldier" ne remportant pas le succès escompté, ils ont eu l'idée de cette mise en scène. Et contrairement aux médisances constantes, ils ne sont pas si mauvais acteurs puisque les agents de sécurité du festival se sont laissé berner...

Cette année, en l'absence de Sami Nacéri et de Justin Bieber, il faudra espérer la venue de Lady Gaga ou de DSK (voire les deux ensemble, bras dessus, bras dessous...) pour espérer un embryon de buzz. À moins que Sophie Marceau ne double la mise : deux seins à l'air, qui dit mieux ?

"Chronique "De choses et d'autres" (spéciale Cannes jusqu'au 26 mai) parue en dernière page de l'Indépendant ce mardi.