Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
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mercredi 5 avril 2017
De choses et d'autres : À fond la caisse... à savon
En venant travailler au guidon de mon scooter hier, j’aperçois au loin une jolie voiture rouge avec écrit en gros, GTI. Une Ferrari au moins, vu la couleur et la forme. J’ai beau rouler en 125 cm3 , je doute de pouvoir la rattraper malgré les deux voies. Et puis, rapidement, je la double avec une facilité déconcertante. La « GTI » rouge est en réalité une voiturette. Face à la tramontane, elle dépasse difficilement les 40 à l’heure. Bizarre comme les apparences sont parfois trompeuses. On croit voir un bolide, c’est une limace. La dernière fois que j’ai eu cette impression, c’était à l’inverse quand jeune, j’ai acheté une AlfaRoméo. Même d’occasion, au début des années 80, une Alfa prenait des airs de grande sportive. Nerveuse et rapide. Je me suis provoqué quelques frayeurs, j’avoue. Sa réputation n’était pas usurpée. Du moins pour moi, jeune conducteur inexpérimenté. Et j’étais fier de posséder une voiture de la même marque que les bolides de Formule 1. Sauf qu’à cette époque, Alfa-Roméo sur les circuits, ce n’était pas la panacée. Bien au contraire. Même avec Ricardo Patrese au volant, les belles Italiennes semblaient se traîner comme des campingcars surchargés un 1er juillet. Et souvent elles ne terminaient pas la course, trouvant le moyen, tout en restant en queue de peloton, de casser moteur, suspension ou boîte de vitesse. Parfois, j’avais l’impression avec ma vieille occasion, de pouvoir surpasser Patrese. Un peu comme hier quand j’ai doublé la fausse Ferrari.
(Chronique parue le 5 avril en dernière page de L'Indépendant)
jeudi 26 mars 2015
DE CHOSES ET D'AUTRES - Ferrari land
Les amateurs de sensations fortes se frottent les mains : d'ici deux ans, Ferrari ouvrira un immense parc d'attractions à proximité de Port Aventura au sud de Barcelone. Plutôt réservé aux enfants, ces parcs à thème remportent de plus en plus de succès. Le projet du Ferrari Land catalan, sur une surface de 75 000 m2 pour un investissement de 100 millions d'euros, est typique de la diversification du secteur. Les célèbres voitures rouges, inaccessibles au commun des mortels, représentent de formidables usines à rêves.
Durant votre séjour vous pourrez accélérer en Ferrari, manger en Ferrari et même dormir en compagnie du cheval cabré. Vous n'irez pas jusqu'à conduire une véritable Formule 1, mais il y a fort à parier que les attractions vedettes du premier parc construit à Abou Dhabi seront reproduites. Vous pourrez ainsi faire l'expérience de l'accélération maximale soit atteindre la vitesse de 240 km/h en cinq secondes sur les montagnes russes les plus rapides du monde. Les moins téméraires (ceux qui tiennent à garder le contenu de leur repas) se contenteront des simulateurs de conduite et les plus jeunes des mini bolides. Pour manger, ce sera au choix pâtes... ou pizza, ambiance italienne oblige. Et même les hôtels arboreront les couleurs de l'écurie si souvent championne du monde. Espérons simplement que les lits soient plus confortables qu'un baquet de F1. Ce parc futuriste deviendra terriblement rétro dans 50 ans : à l'heure de la voiture électrique hégémonique, il sera le seul endroit où l'on pourra encore entendre le bruit caractéristique d'un moteur à essence.
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