Affichage des articles dont le libellé est expression. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est expression. Afficher tous les articles

lundi 24 mars 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - OK ou KO ?

Au lendemain d'un premier tour d'élection, certains candidats sont OK, d'autres KO. Deux expressions anglaises entrées dans le langage courant mondial.

OK fête ses 175 ans. Un chercheur affirme que les deux lettres sont apparues pour la première fois le 23 mars 1839 dans un journal de Boston. Le OK est définitivement devenu populaire aux USA l'année suivante quand le candidat démocrate, Martin Van Buren l'a régulièrement employé au cours de sa campagne. Président sortant, il est battu. Le symbole du OK se retrouve KO... L'origine de OK est source de débats depuis des décennies. La thèse principale prétend que la locution serait l'abréviation de "orl korrekt", déformation de "all correct" (tout est correct). Preuve que les ravages des SMS écrits en parler phonétique ne datent pas d'hier.
Formule la plus souvent prononcée ou écrite sur toute la planète (devant maman), OK représente le symbole de cette Amérique triomphante, positive et prometteuse de réponses. Une popularité que l'on retrouve dans le cinéma, du mythique "Règlement à OK Corral" à l'inénarrable "C'est okay !" de Jacouille dans les Visiteurs.

Les Américains tentent même de mettre en place une journée mondiale du OK. Je suis pour, si on a l'obligation de répondre OK à toutes les demandes. "Patron, pour mon augmentation ?" "OK", "Chéri, tu me prêtes ta voiture ? "OK", "Maman, je peux sortir ce soir ?" "OK"... Quelle belle journée en perspective. Mais gare au KO le lendemain.

vendredi 27 décembre 2013

DE CHOSES ET D'AUTRES - Ô, temps, Au temps, Autant... pour moi

Capture écran Le Gorafi
Le site parodique « Le Gorafi » regorge d'informations loufoques mais totalement crédibles. En lisant l'article sur la polémique autour de l'orthographe de l'expression « Au temps pour moi/Autant pour moi », non seulement je ris, mais il me remet en mémoire une violente algarade familiale.
Selon un sondage (totalement bidon), « au travail, les Français perdent entre 2 heures et demie et 3 heures à se chamailler pour savoir qui a raison sur l'orthographe de l'expression autant pour moi/au temps pour moi. »
Il y a quelques mois, mon épouse, fine lettrée et respectueuse des directives de l'Académie française, dans une lettre à ses parents, ponctue une de ses phrases par « Au temps pour moi. » Courroux de sa mère au téléphone : « Il faut écrire autant pour moi. Ton professeur de français a dû se retourner dans sa tombe ! » Sûre de son fait, ma tendre et chère, vigilante relectrice de ces chroniques avant parution, explique les origines militaires et musicales de l'expression et n'en démord pas.
L'altercation s'envenime et frôle le « Defcon 2 » (soit à dix secondes du déclenchement du feu nucléaire). La fin des hostilités intervient quand mon épouse, magnanime, admet que les deux orthographes sont autorisées.
La suite de la conversation, plus consensuelle, se contente de la météo. « Quel temps fait-il au bord de la Méditerranée ? » demande ma belle-mère. Et c'est reparti : Le Gorafi termine son article en soulignant que « la majorité des Français dépenseraient un autre quart de leur durée de présence au travail à rechercher sur Internet l'orthographe de Méditerranée ».

Chronique "De choses et d'autres" parue ce vendredi en dernière page de l'Indépendant.