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lundi 3 octobre 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : L'agonie de l'infraction

Journée noire ce samedi. Dès 9 h 30 je reçois un email me signalant une énorme faute dans la chronique du jour parue à cette même place. Marcel, lecteur narbonnais, me faisait remarquer sans méchanceté que le sourire de Michelle Obama qualifié d'"effraction" était peut-être une coquille.
Non, pas de coquille en l'occurrence, une grosse erreur sur certains mots de la langue française que je confonds et intervertis depuis mon plus jeune âge. Entre effraction et infraction, la différence est minime, mais suffisante pour changer la signification d'une phrase. Seconde fois que des lecteurs me reprennent après un "agonir d'injures" devenu sous ma plume un dramatique "agoniser d'injures". Bref, pour quelqu'un qui se targue parfois de donner des leçons, je ferais mieux de retourner à l'école.
Pourquoi ces erreurs ? J'ai beaucoup réfléchi ce week-end à ces lacunes récurrentes. J'en arrive à la conclusion qu'elles résultent, au choix, de mon passé de gaucher contrarié, d'une dyslexie ignorée voire d'un autisme type Asperger non diagnostiqué (vous pouvez aussi penser que je suis atteint de ces trois dysfonctionnement (même si le dernier n'en est pas un) et m'accabler (mince, j'écris de plus en plus comme Philippe Jaenada en multipliant les parenthèses dans les parenthèses (Jaenada qui n'est pas mal dans son genre puisqu'il a passé une année enfermé dans son appartement sans sortir une seule fois) (que ceux qui suivent me disent à quel endroit il convient de refermer la parenthèse… Moi, je suis complètement perdu)))).

jeudi 17 octobre 2013

NET ET SANS BAVURE - Stajière* aux manettes

Se moquer des erreurs des autres n'est guère charitable alors qu'on en commet soi-même. A l'Indépendant on en laisse passer quelques-unes. Enaurmes* parfois. Et elles restent, car imprimées. Vous retrouvez les plus savoureuses dans notre dossier Bol d'Air de fin d'année, un must.
Dans le Canard Enchaîné, les coquilles sont collectées dans la célèbre rubrique « Rue des petites perles ». Anxieux, je la parcours chaque semaine en espérant ne pas m'y retrouver épinglé...
Les chaînes d'info en continu proposent aussi du texte à lire. Des télex éphémères, au bas de l'écran, souvent composés à la hâte. La légende veut qu'à iTélé c'est un stagiaire qui s'y colle. Résultats : quelques aberrations à se rouler par terre. Souvent corrigées dans la minute, elles sont très fugaces. Pour s'en délecter il s'agit d'ouvrir l'œil. Aujourd'hui -gloire à internet- vous les retrouvez durablement sur un blog intitulé simplement « Le stagiaire d'iTélé », dans des captures écran des meilleures approximations de ces derniers mois. Petit florilège pour la postérité : « Accident de train à Jean-Jacques* de Compostelle », « 100 détenus en grève de la fin* », « De notre correspondante à Londres (Etats-Unis*) » . Enfin savourez cette dernière, digne d'une réplique de Bérurier dans les enquêtes de San-Antonio : « C'est tellement facile de trouver un bouquet missaire*. »
* Il fallait lire, dans l'ordre : stagiaire, énormes, Saint-Jacques, faim, Grande-Bretagne, bouc-émissaire.

Chronique "Net et sans bavure" parue ce mardi en dernière page de l'Indépendant. 

mardi 7 février 2012

Billet - La Redoute transforme l'erreur de l'homme nu en campagne publicitaire


Action, réaction. Sur le net aussi la meilleure façon de se défendre c'est d'attaquer.

Début janvier, La Redoute était frappée de plein fouet par l'énorme boulette d'un de ses photographes. Un homme entièrement nu figurait en arrière-plan d'une photo montrant des enfants courant sur une plage. Un mois plus tard, La Redoute rebondit et lance un grand jeu tournant en dérision l'événement. Dans une allocution on ne peut plus sérieuse, Anne-Véronique Baylac, directrice e-commerce et développement, s'excuse une nouvelle fois auprès des clients et annonce que d'autres erreurs ont été repérées sur les photos mises en ligne. Et de donner comme exemple cette piscine dans laquelle un crocodile batifole en compagnie d'une famille. Elle lance donc un appel aux internautes pour trouver les autres erreurs, leur promettant de les rhabiller gracieusement des pieds à la tête.
En fait il s'agit d'un jeu, débuté le 1er février et prenant fin le 12 février. 14 erreurs ont été volontairement glissées dans le catalogue en ligne. A la clé, un bon d'achat de 200 euros pour les plus rapides.
Une page facebook a été ouverte sur laquelle les erreurs trouvées sont publiées. Comme ce petit chien levant la patte sur un tas de livres posé au pied d'une lampe ou la tronçonneuse coupant le tronc du cocotier sur lequel pose une superbe naïade en maillot de bain. Et vu le nombre d'erreurs déjà découvertes, le jeu a un succès colossal. Comme quoi même la pire des boulettes peut être transformée en jackpot publicitaire.
(Billet paru en dernière page de l'Indépendant du Midi en février 2012)