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vendredi 13 mai 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : Souffler dans le vide

éoliennes, edf, canard enchaîné
Éoliennes et panneaux solaires représentent les meilleurs atouts de la France pour sortir (un peu) du nucléaire. Pourtant tout n'est pas aussi rose qu'il n'y paraît. Le Canard Enchaîné révélait il y a peu que la moitié des éoliennes installées en France tournent à vide. Elles brassent de l'air pour rien car toujours pas connectées au réseau d'ERDF. Pour une fois, le Canard s'est un peu emmêlé les palmes. Sur la foi d'un document spécifiant que plus de 10 000 Mw sont "sur la file d'attente", le journal a cru que ces éoliennes étaient inutiles.
En réalité, comme dans le bâtiment, il s'agit essentiellement de permis de construire, des projets encore en développement. D'autres sources expliquent qu'une éolienne, dès qu'elle tourne, est raccordée au réseau. Et qu'en moyenne, entre l'achèvement des travaux et la connexion, il ne passe pas plus d'un mois. En y réfléchissant, c'est logique. Les investisseurs, même dans les énergies renouvelables, ne sont pas des philanthropes. Ils dépensent plusieurs millions pour des machines high-tech, la simple majesté de ces nouveaux moulins à vent n'a rien à y voir. Ils veulent rentrer dans leurs frais. Le plus vite possible. Si EDF rechignait à leur acheter l'électricité produite, ils se montreraient plus vindicatifs.
Par contre, loin de me prétendre spécialiste es-économie, je peux affirmer sans trop de risque que la production des éoliennes en France reste quantité négligeable... quand il n'y a pas de vent. De même, la rentabilité des centrales solaires est proche de zéro... la nuit.

jeudi 17 octobre 2013

NET ET SANS BAVURE - Stajière* aux manettes

Se moquer des erreurs des autres n'est guère charitable alors qu'on en commet soi-même. A l'Indépendant on en laisse passer quelques-unes. Enaurmes* parfois. Et elles restent, car imprimées. Vous retrouvez les plus savoureuses dans notre dossier Bol d'Air de fin d'année, un must.
Dans le Canard Enchaîné, les coquilles sont collectées dans la célèbre rubrique « Rue des petites perles ». Anxieux, je la parcours chaque semaine en espérant ne pas m'y retrouver épinglé...
Les chaînes d'info en continu proposent aussi du texte à lire. Des télex éphémères, au bas de l'écran, souvent composés à la hâte. La légende veut qu'à iTélé c'est un stagiaire qui s'y colle. Résultats : quelques aberrations à se rouler par terre. Souvent corrigées dans la minute, elles sont très fugaces. Pour s'en délecter il s'agit d'ouvrir l'œil. Aujourd'hui -gloire à internet- vous les retrouvez durablement sur un blog intitulé simplement « Le stagiaire d'iTélé », dans des captures écran des meilleures approximations de ces derniers mois. Petit florilège pour la postérité : « Accident de train à Jean-Jacques* de Compostelle », « 100 détenus en grève de la fin* », « De notre correspondante à Londres (Etats-Unis*) » . Enfin savourez cette dernière, digne d'une réplique de Bérurier dans les enquêtes de San-Antonio : « C'est tellement facile de trouver un bouquet missaire*. »
* Il fallait lire, dans l'ordre : stagiaire, énormes, Saint-Jacques, faim, Grande-Bretagne, bouc-émissaire.

Chronique "Net et sans bavure" parue ce mardi en dernière page de l'Indépendant.