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mercredi 18 janvier 2017

De choses et d'autres : Empreintes empruntées

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Ceci est une étude scientifique. Pas du tout un manuel pour les fraudeurs du futur. Selon le site Channel NewAsia, des chercheurs japonais ont prouvé qu’il était possible, avec des photos récupérées sur des réseaux sociaux, d’imiter les empreintes digitales. Ils ont utilisé des clichés où les cobayes font le classique signe de victoire de l’index et du majeur pointés vers le ciel. En agrandissant au maximum, les empreintes digitales deviennent parfaitement visibles.
Logique quand on sait que les nouveaux smartphones sont dotés de capteurs offrant des résolutions de plusieurs millions de pixels. Soit une définition largement suffisante pour reproduire la centaine de lignes spécifiques à chaque doigt. D’autant que les systèmes de reconnaissance comme celui utilisé dans les passeports biométriques n’en utilisent qu’une dizaine. Mais pour quoi faire ? Tout simplement prendre possession de votre vie si vous faites partie des hyperconnectés. Depuis quelque temps, mieux qu’un code à quatre chiffres, la reconnaissance digitale permet de dé- verrouiller un téléphone. Bientôt vous démarrerez votre voiture, ouvrirez la porte de votre appartement voire retirerez de l’argent au distributeur.
Vous comprenez maintenant l’utilité des recherches japonaises. Alors désormais, quand vous publierez sur votre mur Facebook un selfie où vous faites le signe de la victoire car vous êtes fun et djeun’s, dites-vous que ce « V » signifie également : « Venez Voleurs ! » 

mercredi 21 juin 2006

BD - Ecorché talentueux


Ruben Pellejero, talentueux dessinateur espagnol, semble attirer les scénarios d’exception. Après « Un peu de fumée bleue » ou « Le tour de valse », il illustre la première partie de l’Ecorché sur un scénario de Giroud et Germaine. Et comme cette longue histoire de 64 pages se passe essentiellement dans le milieu de la peinture au début du XXe siècle, il en profite pour signer des planches d’une rare beauté. Tristan, fils adoptif d’un couple de bouchers, souffre d’une grave malformation du visage. Muet, c’est derrière un masque qu’il se montre en public. Un handicap qui ne l’empêche pas de trouver sa voie : il sera peintre. Mais un peintre maudit qui vivote dans une chambre de bonne, obligé de travailler aux abattoirs pour se payer ses couleurs, essentiellement du rouge… Et puis un jour une belle galiériste remarque son travail et décide de l’exposer. En filigrane, le lecteur est tenu en haleine par un chantage sur les véritables origines de Tristan. Passion, talent, secret : un triptyque gagnant pour un album qui deviendra vite un incontournable. (Dupuis, 13,50 euros)