Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
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mardi 30 mai 2017
De choses et d'autres : un sou est un sou
Ma femme, qui gère les comptes et donc à ce titre se charge de toutes les dépenses du foyer (façon diplomatique de reconnaître que c’est elle qui fait les courses dans 80 % des cas), s’est étonnée au moment de payer par carte bancaire d’un message sur le lecteur. Il lui proposait d’arrondir le montant à l’euro supérieur et de ce fait reverser le surplus, soit quelques centimes, à une association partenaire de l’enseigne.
Hasard de son shopping, elle a été confrontée à deux reprises à ce phénomène, d’abord à Maisons du Monde puis chez Jules. « L’arrondi » est un programme lancé depuis quelques années par la start-up Microdon. Et justement les deux enseignes viennent de rejoindre le mouvement depuis février dernier. L’objectif, louable, est « d’offrir la possibilité aux Français de faire des microdons de manière spontanée à partir des actes de la vie courante. »
Quand on achète donc mais aussi chaque mois quand on perçoit son salaire ou que la banque fait le décompte mensuel. Dans ces deux autres cas, l’arrondi se fait à la baisse. Les entreprises, après accord des salariés, au lieu de verser, par exemple dans le cas d’un smic, 1480,27 euros au salarié, n’en vire que 1480, les 27 centimes sont collectés pour une association. Individuellement cela ne représente pas grand-chose, mais si l’entreprise est importante, cela chiffre rapidement. Microdon a ainsi collecté 1M€ en 2014 redistribués à 250 associations participantes. Une façon simple de faire des bonnes actions. L’ancêtre de la boîte à centimes en quelque sorte dans laquelle nous mettions toute notre ferraille et qui, une fois l’an, était donnée au plus méritant des enfants pour convertir le tout en bonbons pour les plus frivoles, en livret A pour les plus prévoyants.
vendredi 2 décembre 2016
De choses et d'autres : La vie derrière la mort

La fiche technique précise qu’il s’agit d’une production australienne de la société Don Dorgan avec en vedette les jeunes et pulpeuses Azalée Vidance et Estelle Effoné. Le pitch est basique, voire simplet. Je ne résiste pas à la tentation et lance la bande-annonce. Pas de surprise sur les scènes.
Sauf que le commentaire off du personnage principal féminin déstabilise. « Vous savez tous que je vais mourir. Pourquoi ? Parce que dans ce genre de film, lorsqu’on a le malheur d’être une fille qui n’a pas froid aux yeux, on meurt. » La suite le prouve : elle se fait massacrer par le méchant, toujours avec ce commentaire clinique « Pas un moment vous n’aurez peur et ma mort sera totalement inutile. » Il faut attendre 2’ 15” d’images sanglantes avant de comprendre. Le générique défile et la jeune fille continue ses explications « sauf que comme vous je suis donneuse d’organes présumée et que je sauverai peut-être la vie de quelqu’un ».
Le don d’organes (Don Dorgan...) vient de signer la meilleure pub déguisée de l’année.
mardi 29 septembre 2015
DE CHOSES ET D'AUTRES : Merci Wiki
Antoine Bello, écrivain, a offert une année de ses droits d'auteur à l'encyclopédie en ligne et participative Wikipédia. Une somme avoisinant les 50 000 euros en signe de sa reconnaissance pour la mine d'informations trouvées sur ce site en
perpétuelle expansion.
Wikipédia, à ses débuts, était souvent décriée car peu fiable. N'importe qui pouvait y écrire n'importe quoi. Les phases de vérification et de validation ne représentaient pas la priorité. L'essentiel consistait à grossir le plus possible pour se placer systématiquement en tête des réponses aux questions les plus pointues dans les moteurs de recherche. Quelques scandales plus tard (décès "prématurés" de certaines personnalités, biographies trop flatteuses pour d'autres et même réécriture de l'Histoire), la communauté a passé vraiment plus de temps à vérifier les informations. De source peu crédible, Wikipédia est devenue référence absolue.
Dans plusieurs de ses romans, Antoine Bello reconnaît y avoir puisé anecdotes et informations, voire même inspiration. Juste retour des choses, indirectement, il "rémunère" ainsi les contributeurs bénévoles de Wiki. La démarche est noble, Antoine Bello appartient à ceux qui reconnaissent derrière chaque notice ou entrée, le travail de fourmis des passionnés dotés d'un immense "appétit pour la connaissance et son partage."
A comparer avec l'attitude hypocrite d'autres auteurs (Michel Houellebecq le cas le plus célèbre), politiques ou journalistes qui pillent allègrement Wikipédia grâce au "copier-coller, ni vu ni connu"...
perpétuelle expansion.Wikipédia, à ses débuts, était souvent décriée car peu fiable. N'importe qui pouvait y écrire n'importe quoi. Les phases de vérification et de validation ne représentaient pas la priorité. L'essentiel consistait à grossir le plus possible pour se placer systématiquement en tête des réponses aux questions les plus pointues dans les moteurs de recherche. Quelques scandales plus tard (décès "prématurés" de certaines personnalités, biographies trop flatteuses pour d'autres et même réécriture de l'Histoire), la communauté a passé vraiment plus de temps à vérifier les informations. De source peu crédible, Wikipédia est devenue référence absolue.
Dans plusieurs de ses romans, Antoine Bello reconnaît y avoir puisé anecdotes et informations, voire même inspiration. Juste retour des choses, indirectement, il "rémunère" ainsi les contributeurs bénévoles de Wiki. La démarche est noble, Antoine Bello appartient à ceux qui reconnaissent derrière chaque notice ou entrée, le travail de fourmis des passionnés dotés d'un immense "appétit pour la connaissance et son partage."
A comparer avec l'attitude hypocrite d'autres auteurs (Michel Houellebecq le cas le plus célèbre), politiques ou journalistes qui pillent allègrement Wikipédia grâce au "copier-coller, ni vu ni connu"...
vendredi 28 novembre 2014
De choses et d'autres : Fêtes et générosité

Malheureusement cet état d'esprit risque ne pas faire le poids face à la dure réalité. Il est certes facile de dire « stop à la morosité, croquons la vie à pleines dents ». Après s'être serré la ceinture durant de longs mois, la tentation est grande de lâcher la bride. Une année, c'est un peu comme un bon repas. On garde le meilleur pour la fin. Décembre, c'est le dessert onctueux et savoureux, le gâteau crémeux et riche dont on ne veut pas se priver. Encore faut-il disposer des moyens de se payer hors d'œuvre et plat principal. Des millions de foyers regretteront que Noël et nouvel an tombent en fin de mois, lorsque le porte-monnaie permet tout juste de se payer des pâtes ou des pommes de terre. Alors si par chance vous comptez parmi les « privilégiés » qui pourront faire la fête sans trop compter, avant de dépenser tout votre 13e mois dans des produits luxueux mais totalement superflus, pensez aux autres. Aujourd'hui et demain, dans des centaines de supermarchés, des bénévoles vous solliciteront pour la traditionnelle collecte de la banque alimentaire. Et en plus de contribuer à l'aide aux plus démunis, votre générosité vous procurera autant de satisfaction que votre repas de fête.
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