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jeudi 21 juillet 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : Ma petite lucarne (1/3)

télévision, curé, nudiste, navets
Malheur aux convalescents estivaux de mon genre bloqués devant la télévision. Si en temps normal je n'ai que peu de temps pour profiter des programmes de la fameuse "petite lucarne", je frise l'overdose en ce mois de juillet.
Entre étonnement et désespoir, je zappe et constate amer que le "mieux disant culturel" a plus que du plomb dans l'aile. Les chaînes de la TNT sont une mine pour qui a envie de s'abrutir. Mardi soir par exemple, vous aviez le choix entre deux des plus mauvais films français des années 2000. "Jet Set" sur NT1 ou "San Antonio" sur NRJ12. Deux naufrages absolus, dignes des pires navets des années 80.
Ailleurs, on mise sur le voyeurisme. A 20 h 50, TMC propose un marronnier estival dans "90' enquête" : "Vacances tout nu : enquête sur le boom du naturisme". De la fesse, du nichon, des situations scabreuses, mais toujours au nom de la liberté d'information. Seul regret, la présentatrice, Carole Rousseau, n'a pas joué le jeu jusqu'au bout en lançant le reportage dans le plus simple appareil. Tout n'est donc pas permis pour faire monter l'audimat. Mais les nudistes ne sont pas une mode d'aujourd'hui. Pour preuve, NRJ12 diffusait en seconde partie de soirée les deux chefs-d'œuvre de Robert Thomas, "Mon curé chez les nudistes" et "Mon curé chez les Thaïlandaises" sortis au cinéma en 1982 et 1983.
Franchement, vaut-il vraiment la peine d'émettre en haute définition des productions tellement bâclées que même les acteurs de la web-série "Les Faucons" de Morandini paraissent talentueux ?
Bonus vidé : la bande annonce 

lundi 27 juillet 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Les fantômes du presbytère

Dernière escapade dans la verdoyante campagne de ce hameau d'un département rural de la région. Logés chez des amis, ils nous ont demandé, à notre arrivée, qu'elle chambre nous préférions. La bâtisse est effectivement vaste et habituée à accueillir les grandes réunions de famille. Soit la belle et grande chambre à l'étage, dotée d'une fenêtre plein sud, soit la petite, au rez-de-chaussée, juste éclairée par un fenestron en partie caché par un rosier. Malgré son exiguïté en totale opposition avec nos trois énormes valises, mon épouse préfère cette dernière. Sachant qu'on n'y fera que dormir, elle a simplement testé les lits pour prendre sa décision. Le bon sens féminin l'emportera toujours sur l'impétuosité masculine. 
Comme nous sommes dans un presbytère, encore habité par le curé du village il y a moins de 40 ans, j'imagine sans peine que cette chambre, petite, spartiate et proche de la cuisine devait être dévolue à la bonne. La nuit je m'endors en pensant à cette vieille fille qui n'a peut-être jamais connu l'amour, esclave des temps anciens, sans congés payés et encore moins de RTT. De quoi cauchemarder. Mais pas autant que dans l'autre chambre. Elle était attribuée à la mère du curé. Vers la fin de sa vie, impotente, elle ne la quittait plus. Son fils avait alors fait abattre une partie du mur mitoyen entre église et presbytère pour qu'elle puisse assister, bien installée derrière un miroir sans tain, aux offices célébrés par son rejeton. Entre la bonne et la mère, devinez qui est venue hanter mes nuits dans le presbytère ?