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samedi 28 juin 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Fin de saison

Le mois de juillet marque traditionnellement la fin de l'année scolaire mais aussi des saisons à la radio et la télévision. Durant cette ultime semaine, relâchement, joie et frivolité flottent dans l'air. Comme si on partait pour deux mois de cour de récréation. Un phénomène particulièrement vrai dans les matinales des radios. Ainsi sur France Inter, le 5/7 animé par Eric Delvaux et Charline Vanhoenacker s'est systématiquement achevé cette semaine sur des adieux aux différents chroniqueurs. Alex Taylor, dans sa revue de presse, a mis un terme à ses trouvailles internationales par une histoire de saucisse, son fil rouge récurrent. Hier, un peu d'émotion dans la dernière chronique « Ça va mieux en le disant » de Charline, la petite Belge qui monte.
En septembre, elle rejoint la division supérieure et sera au côté de Patrick Cohen dans la tranche reine du 7/9. Avancement mérité tant son impertinence a illuminé nos petits matins gris. Et vendredi, dans la foulée, Pascale Clark a animé pour la dernière fois son « Comme on nous parle » entre 9 et 10 heures. Une émission culturelle exigeante, dans la droite ligne du magazine de Pierre Bouteiller (ça ne nous rajeunit pas...), avec cette touche en plus d'une animatrice souvent mystérieuse.
Hier c'était donc le dernier passage d'antenne entre Cohen et Clark. Ce dialogue, impromptu, à base « d'inepties » et de non-dits manquera cruellement dans le paysage radiophonique. Tous ces animateurs ont donné rendez-vous à la rentrée de septembre, ce que je me permets aussi de faire pour laisser la place au traditionnel intermède estival.    

samedi 26 avril 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Photos ratées et exercice de style

Je ne vais pas vous mentir, même si je suis persuadé du contraire, je ne suis pas un bon photographe. Déjà du temps de l'argentique, quand j'appuyais sur le déclencheur, j'étais certain que ce qui serait quelques heures plus tard sur papier serait 1 : net, 2 : bien cadré et 3 : joli. Dans la réalité, arriver à avoir bon à un des trois points relevait carrément de l'exploit...
L'arrivée du numérique aurait dû me simplifier la vie. Non, car j'ai un véritable don pour rater mes photos. Et j'ai beau en faire des centaines, jamais au grand jamais ce ne sera ce que j'attendais.


Pourtant une photo ratée peut rapporter gros. En ce moment, une marque de smartphone, pour lancer la 5e version de son modèle vedette, organise un concours sur Twitter. Publiez une de vos réalisations bien foireuse (bougé, flou, tête coupée, yeux fermés...) accompagné du mot-dièse #FailNoMore et vous pourrez remporter le fameux téléphone. J'ai regardé quelques contributions. Pas une ne m'arrive à la cheville.


Exceptés peut-être les clichés de Paris au petit matin postés quotidiennement par Pascale Clark. La journaliste de France Inter shoote les rues de la capitale depuis son taxi. Déjà passablement flous, les clichés sont en plus passés dans un filtre Instagram. Il n'en fallait pas plus pour qu'un galeriste parisien s'y intéresse et expose la série. Beaucoup se sont moqués du résultat, summum de la gloriole bobo. Une grande voix ne fait pas de grandes photos. La preuve en images. Toujours ce fossé entre l'intention et la réalisation. A savoir le talent.