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mercredi 6 août 2014

BD - Troll dépressif


Une nouvelle fois, en découvrant cette 18e aventure des aventures des Trolls de Troy, on se dit que décidément Uderzo aurait dû choisir Arleston et Mourier pour assurer la reprise d'Astérix. Ferri et Conrad ont fait du bon boulot avec leurs Pictes, mais l'univers des Trolls colle tellement à celui du petit Gaulois que se passer de leurs services relève du suicide éditorial. Alors à défaut de potion magique, profitons de notre chance de lire près de deux fois par an un album hilarant avec du troll, des jeux de mots idiots, des pétaures et quelques références bien senties à l'actualité. « Pröfy Blues » débute par un runing gag de la série. Le troll Pröfy tente une nouvelle fois de construire une maison, condition pour qu'il puisse un jour épouser la belle Waha

Et comme d'habitude, sa bâtisse s'écroule. Envolés ses rêves de lune de miel... Et ça lui file un sacré coup au moral. Prostré, il reste immobile plusieurs jours. Waha, qui n'est pas sans cœur, décide de le faire soigner par un docteur de la tête. Une caricature de Freud qui fera bondir certains psychanalystes et rire tous les autres. Pröfy, pour guérir complètement, va partir à la recherche de son père et croise au passage un maléfique Tonsantöh, agriculteur adepte des rendements intensifs.
« Trolls de Troy » (tome 18), Soleil, 13,95 €

lundi 16 juillet 2012

BD - Trolls bien !



Petit troll deviendra grand. Et grand troll deviendra petit... Dans le précédent album des aventures des Trolls de Troy, les personnages imaginés par Arleston et Mourier, victimes d'un sort, sont devenus minuscules. Tous sauf Roken, le plus idiot des trolls, et c'est peu dire. Ils sont donc en position très délicate dans les premières pages de ces 46 planches très denses. Sur des dragons, dans la forêt, perdus dans le carnaval d'Eckmul, sur une grande roue... les décors varient, l'esprit reste le même : gags, jeux de mots et situations cocasses. 
On retrouve tout ce qui a fait le succès de cette série : la duplicité des méchants, la bêtise de certains trolls et les réflexions absolument irrésistibles de Waha, la jeune humaine persuadée d'être une troll. A deux reprises, elle tire ses amis d'un mauvais pas en se creusant la tête, « C'est la magie de quand on réfléchit, ça ». Et cela marche à tout les coup « avec un peu de concentritude... » 
Dommage, la fin est un peu bâclée (dix pages de plus auraient évité certaines ellipses). Par contre niveau dessin, Mourier est au top. Je ne sais pas quelle potion magique il prend, mais ce dessinateur est un génie.

« Trolls de Troy » (tome 16), Soleil, 13,95 €

mercredi 7 décembre 2011

BD - Rires sur Troy avec de minis trolls toujours aussi affamés


Panique chez les Trolls, victimes d'un sort, ils sont rapetissés. Mais ce n'est pas parce qu'ils ne mesurent plus que dix centimètres qu'ils ne sont pas dangereux. Waha, son père et son fiancé, vont en ville pour retrouver leur taille normale. Capturés, transformés en poupées, devant affronter des animaux gigantesques (rats, pétaures...) leur périple est plein de surprises. Arleston, au scénario, joue parfaitement avec ses personnages, comme un gamin avec ses figurines. 

Gags et jeux de mots s'enchaînent au fil des pages dessinées par un Mourier en pleine forme. Il est vrai que quelques demoiselles très légèrement vêtues lui donnent moultes occasions de faire admirer la courbe de son pinceau. Un régal pour les yeux et les zygomatiques.

« Trolls de Troy » (tome 15), Soleil, 13,50 €