vendredi 1 janvier 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : Dans le panneau

philosophie, deux balles,
La fin d'année, ses résolutions. Un véritable cauchemar. On veut toujours être mieux, changer ce qui ne va pas. Depuis peu, ces grandes décisions vont de pair avec des maximes à haute portée philosophique que certains placardent sur leur mur Facebook comme pour dire à leurs amis : "Vous voyez, je sais élever le débat, le rendre plus intelligent (quand je ne publie pas des photos de mes chats, de ma nouvelle recette ou de l'ensemble trop top que j'ai reçu en cadeau à Noël)." On pourrait presque en faire un sujet au bac de philo.
Il y a les simples, du bon sens sans plus, comme "Ce n'est pas ce qu'il y a sous le sapin qui compte... Ce sont les gens autour du sapin avec toi qui comptent." Allez expliquer ça à un gamin qui voulait la PlayStation et qui finalement reçoit une orange ! Souvent, le dicton-proverbe est très autocentré : "Ce que tu as, beaucoup peuvent l'avoir... mais ce que tu es, personne ne peut l'être."
Le plus marrant, à mon sens, réside dans la volonté de ces sites de prêt-à-penser de redonner de la confiance aux lecteurs. Dans le genre : "Il ne peut y avoir d'échec pour celui qui continue la lutte" qui devient plus malicieusement "À force de se planter, on devient une fleur."
Et puis il y a le truc tellement compliqué et tordu qu'on y reste bloqué toute la journée : "La vie est un écho : ce que tu envoies te revient, ce que tu sèmes tu le récoltes, ce que tu donnes tu l'obtiens et ce que tu vois dans les autres existe en toi." Issu d'un certain Zig Ziglar, devenu "gourou" de la pensée positive après une carrière dans la vente de voitures.

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