La RATP, contrairement à l'immense majorité des états, l'ONU et même la Ligue arabe, considère qu'il n'est pas possible d'apporter son soutien aux victimes de ce qui a tout l'air d'un génocide. Une prudence pour le moins malvenue car il ne s'agit pas de faire l'apologie du Christianisme mais juste de promouvoir une manifestation culturelle pour aider des groupes de personnes persécutées.
Cette façon de s'abriter derrière un principe de neutralité, de non ingérence, fait furieusement penser à ceux qui, il y a un peu plus de 70 ans, trouvaient normal de ne pas s'immiscer dans la politique allemande de déportation de millions de Juifs vers les camps de la mort. C'était leur problème, pas le nôtre... Les historiens ont jugé. Mais sur le cas précis des Chrétiens d'Orient, la RATP ne risque pas de passer à la postérité.

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