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mercredi 22 mai 2013

Billet - Mauvais points sur Twitter pour Hollande, créateur de bashing

T
out le monde pratique le Hollande bashing. Une invention de l'ère numérique. Ce terme désigne le fait que l'action du président de la République soit dénigrée en permanence sur les réseaux sociaux. Tant par la presse que les anonymes. Difficile de savoir s'il s'agit d'une impression ou de la réalité. Evident par contre, la cote du « président normal » a sérieusement chuté chez les twittos depuis sa conférence de presse. Paul Larrouturou, journaliste au site internet d'Europe1, ose cette question : « Pourquoi avez-vous choisi de ne pas vous exprimer personnellement sur Twitter ? » François Hollande, sourire en coin, retrouve sa répartie d'antan pour moquer cette interrogation et fait pouffer le gouvernement et les confrères journalistes : « Serait-ce là la preuve de mes mauvais sondages ? Je n'aurais pas twitté comme il convenait ? » Bon, d'accord, il faut savoir détendre l'atmosphère dans ce genre de rendez-vous. Et Twitter est souvent drôle. Mais là on a senti comme un mépris, un profond dédain pour les habitués des réseaux sociaux. Pourtant, Twitter est un outil très utilisé par les services de communication du président. La preuve ? Sur le pupitre de François Hollande figure d'un côté l'adresse Twitter de la présidence (@elysee) et de l'autre le hashtag-référence à l'événement (#ConfPR). Donc si sa sortie contre Twitter amplifie le Hollande bashing, qu'il ne s'en prenne qu'à lui-même. Et s'il n'a pas saisi le principe de Twitter, il peut toujours mettre @valtrier à contribution. 

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce mardi en dernière page de l'Indépendant.

lundi 31 décembre 2012

Billet - 2012, l'année des Twitteuses !


2012 sur le net : que reste-t-il d'une année de surf virtuel ? Tentative de bilan, épisode 4/6.

Twitter a ses stars. Et en 2012, elles étaient surtout féminines. De Valérie Trierweiler à Audrey Pulvar en passant par Nadine Morano, elles ont parfaitement maîtrisé le réseau social pour faire parler d'elles. Pas toujours en bien, mais le résultat est le même.

François Hollande à peine élu, la nouvelle première dame de France réussit l'exploit de faire oublier « Carlita » en un seul tweet. Alors que les législatives s'annoncent plus serrées que prévu pour le PS, elle lance un pavé dans la mare en soutenant Olivier Falorni, le dissident de La Rochelle opposé à Ségolène Royal. Exit le débat politique, la guerre entre l'ex et la nouvelle éclipse tout débat de fond. Depuis @Valtrier a fermé son compte, puis en a rouvert un nouveau, beaucoup moins personnel, plus politiquement correct...
Andrey Pulvar aussi fait beaucoup jaser les twittos. Journaliste reconnue et compétente, elle change de statut en devenant la compagne d'Arnaud Montebourg. Là aussi, un certain voyeurisme est à l'origine de son succès. Femme de ministre, elle doit mettre un bémol dans ses interventions. Et c'est sur Twitter qu'elle annonce sa séparation. Qui dit que la gauche ne peut pas faire dans la peopolitique ?
Mais la reine de Twitter reste et restera pour toujours Nadine Morano. Un délice pour les observateurs amateurs de second degré involontaire. Nadine, surtout, ne change rien !  
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue vendredi en dernière page de l'Indépendant.