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mercredi 26 octobre 2022

BD - Quelques séries au long cours à découvrir ou redécouvrir

Les amateurs de bande dessinée sont de plus en plus attirés par les valeurs sûres. On assiste donc en fin d’année, avant les fêtes, à une déferlante d’albums de séries confirmées et de reprise ou retour de grands anciens. Un phénomène une nouvelle fois très présent cette année même si c’est une année « sans » Astérix ni Blake et Mortimer, champions toutes catégories des BD grand public.

Parmi les retours, on retrouve avec un plaisir non dissimulé la très féministe bien avant l’heure Adèle Blanc-Sec. Tardi a attendu 15 ans pour livrer à ses fans la suite du Labyrinthe infernal. Dans Le Bébé des Buttes-Chaumont (Casterman, 64 pages, 14,50 €), l’héroïne se retrouve confrontée à une armée de clones qui se font exploser à côté de pontes pour la faire accuser. Toute la fantaisie de Tardi, sa noirceur aussi, se retrouve dans cet album, peut-être dernier chapitre d’une série qui a marqué la BD française de ces 50 dernières années même si au total il n’y a que 10 tomes de disponibles. 


Valérian aussi est de retour. La mort de Mézières a mis fin à la série classique mais Christin, sur l’insistance de Virginie Augustin, a écrit un ultime chapitre des aventures des agents spatiotemporels. Ils vont retourner en enfance. 


Une histoire qui va là aussi jouer à fond sur le côté nostalgie des collectionneurs de la série. Et c’est un juste retour des choses si c’est une dessinatrice qui anime cette dernière aventure car depuis quelques titres, c’est Laureline qui en est devenue la véritable héroïne. Là où naissent les histoires (Dargaud, 56 pages, 13,50 €), est la suite logique du dernier album mais reste un titre en dehors de la collection classique. 

Dans les librairies vous pourrez retrouver depuis le mois dernier Corto Maltese (voir l’Indépendant du 25 septembre) ainsi que deux grands anciens de la BD franco-belge qui ont longtemps animé les pages de l’hebdomadaire Tintin. Mais la mort des créateurs a poussé les éditions du Lombard de retrouver des repreneurs. 


Le tome 6 des nouvelles aventures de Ric Hochet, Le tiercé de la mort (Le Lombard, 48 pages, 12,95 €), plonge le journaliste détective dans le monde des courses hippiques. Un héros plus moderne grâce à Zidrou au scénario et Van Liemt au dessin. 


Autre héros qui a marqué certains adolescents dans les années 60 à 80 : Bruno Brazil. L’espion américain a repris du service sur des scénarios de Bollée et des dessins de Aymond. 


Direction le pôle Nord pour le Commando Caïman dans Terreur boréale à Eskimo Point (Le Lombard, 56 pages, 15,45 €) pour affronter des ours blancs mais aussi quelques « méchants » de la pire espèce. Et ces quatre nouveautés ne doivent pas vous faire oublier que chaque série possède des dizaines de titres à redécouvrir !


 


mercredi 26 juillet 2017

Luc Besson : « Il faut avoir une rigueur absolue sur le récit»


Trois semaines avant la sortie du film sur les écrans, Luc Besson a reçu dans ses locaux de la Cité du cinéma quelques journalistes de la presse quotidienne régionale et expliqué ses choix et sa méthode de travail.
Sur l’élaboration du scénario : «Tout vient de l’histoire. Il n’y a pas un alien qui ne sert à rien. Jamais. Il faut avoir une rigueur absolue sur le ré- cit, sur chaque phrase. Chaque petite scène donne une information. C’est de l’horlogerie en terme de scénario et puis on fabrique les pièces. Le film se passe en 24 heures, mais s’est dilué sur sept ans. Donc tous les fils très minces pour la cohérence, la continuité émotionnelle, le rythme, l’évolution du personnage dans son arc, avec tous ces truc là on a mille fois l’occasion de casser le film. C’est ça le cauchemar du metteur en scène, cette responsabilité qu’il a tout le temps de gérer cette cohé- rence qui fait que quand on voit le film on a l’impression que c’est normal.»
La fidélité à la bande dessinée : « Avec les 29 albums on arrive à bien s’imprégner de l’univers. Après comme je m’entends très bien avec Christin et Mézières je les ai fait beaucoup parler pour essayer de cerner l’âme. Mais très vite Christin m’a dit que je devais sortir des bulles et des cases, «on a plus envie que tu nous surprenne que tu nous respecte». C’est lui qui m’a libéré. Ils ne sont pas intervenus directement sur le scénario mais Mézières venait voir les dessins au fur et à mesure et Christin m’a parfois guidé sur les personnages.»
Son rôle sur le plateau de tournage : « On me pose en moyenne une question toutes les dix secondes. On vous demande une extrème sensibilité et en même temps, vous êtes obligé d’être un gé- néral d’armée. Il y a 2000 personnes et quand vous dite «barre à gauche !», tout le monde doit partir à gauche. Le vrai secret, c’est de bien préparer. Ensuite comme tout le monde a compris que le film était plus grand qu’eux, les gens arrivaient le matin avec la patate et l’envie d’être à la hauteur. On s’est tellement préparé qu’on a terminé avec trois jours d’avance...»
Une suite serait en projet : «Si ça marche, oui. Mais d’abord je prendrai quelques jours de vacances en Grèce. Mais pas tout de suite. Avant je vais dans 17 pays faire la promotion du film...»