Ignoble attentat mercredi à la banque centrale européenne de Francfort. En pleine conférence de presse devant des dizaines de journalistes, le président Mario Draghi est lâchement attaqué par une terroriste de la pire espèce. Elle bondit sur le bureau du grand argentier européen et le bombarde... de confettis.
On peut gloser des heures sur les failles de la sécurité, la démonstration est éclatante. A peine âgée d'une vingtaine d'année, l'activiste allemande, sourire aux lèvres du début à la fin de l'action, fait trembler l'institution européenne. Plus exactement, c'est son président qui connaît un moment de panique totale, perdant son air sérieux et concentré pour se protéger le visage des deux mains, tel un enfant apeuré.
Les vigiles réagissent vivement. Pas assez cependant pour empêcher la jolie féministe (on apprendra après qu'il s'agit de Josephine Witt, sympathisante des Femen) de bien montrer la phrase « Arrêtez la dictature de la BCE » inscrite sur son t-shirt, avec un jeu de mot sur « dick » (sexe masculin en argot anglais).
L'image (notamment les clichés de l'agence Reuters) fait le tour de la toile : le sourire de Josephine, la peur de Draghi et la pluie de confettis. Opération communication parfaite. A un détail près. En sautant sur le bureau, la jeune femme, victime de la mode des pantalons taille basse, laisse entrevoir le haut de son string. Conséquence, sur les réseaux sociaux, le message anticapitaliste disparaît derrière le déferlement de commentaires sur le côté « sexe » de l'événement.
Tel est pris qui croyait prendre.
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
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samedi 18 avril 2015
jeudi 28 août 2014
DE CHOSES ET D'AUTRES - Apologie d'ISIS
Isis, déesse de l'Égypte antique, a inspiré les créateurs britanniques de lingerie érotique Ann Summers. Le nom de cette divinité de la fertilité est décliné sur des soutiens-gorges en dentelles, des strings et même des porte-jarretelles. Problème, depuis quelques mois, Isis est également le nom anglais de l'État islamique, ces mêmes terroristes qui ont décapité le journaliste américain James Foley. Un télescopage de nom particulièrement troublant. Paradoxalement, la société de lingerie a officiellement présenté ses excuses précisant qu'en aucun cas elle ne soutenait ou ne tolérait des actes de terrorisme ou de violence. Les sous-vêtements ne seront pas retirés, mais ils prennent carrément une odeur de souffre. Comme ce vin Chardonnay élaboré à Malte qui lui aussi a emprunté le nom de la déesse égyptienne... En vérité, le succès de ces produits est assuré. Car si en Occident l'État islamique est la nouvelle incarnation du mal absolu, sorte de rejeton encore plus horrible d'Al-Qaïda, il n'en est pas de même dans de nombreux pays musulmans. En Turquie par exemple, les petites échoppes vendent de plus en plus de ces drapeaux noirs, symboles du califat hissés sur les bâtiments conquis en Irak ou en Syrie. Ces mêmes drapeaux ont été brièvement vus dans des manifestations en Europe, notamment en soutien aux Palestiniens.
Pour autant, je ne suis pas certain que l'humour des jihadistes aille jusqu'à manifester en strings et porte-jarretelles Isis, une bouteille de Chardonnay à la main, l'autre brandissant un drapeau noir, le tout sur un char de la Gay Pride évidemment...
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