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mardi 8 mars 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : Des bidons d'excuses

Ainsi donc, Myriam El Khomri n'en était pas à son coup d'essai. Samedi soir, dans le talk-show de Laurent Ruquier, la chroniqueuse Léa Salamé ironise sur le coup de fatigue de la ministre du Travail. Comme par hasard le jour où elle devait participer, tôt le matin, à une interview sur France 2.
Or il y a un mois, Léa Salamé révèle que Myriam El Khomri a aussi prétexté un malaise pour se décommander au dernier moment. Cela explique peut-être le son de cloche différent entre le cabinet de la ministre et l'Élysée. Le premier parle de malaise et d'hospitalisation alors que le second note un "accident domestique" sans conséquence. Ces deux séquences rapprochées me font penser à mes excuses bidons péniblement imaginées pour éviter un contrôle de maths ou des cours d'éducation physique.
Mme El Khomri, comme moi à l'époque, semble préférer éviter l'obstacle. Pas envie d'aller s'expliquer sur un texte qu'elle ne cautionne peut-être pas complètement ? Pas de problème. Carte magique "Malaise". Déjà utilisée ? Relance avec l'atout "Accident domestique". À ce rythme elle risque de vite épuiser son matelas d'excuses. Il reste au choix "oreillons de la petite dernière", "angine blanche du cadet", "décès d'une grand-tante" voire, en dernière extrémité la peu glorieuse mais toujours efficace "gastro foudroyante"...
Mais attention, elle ne tiendra jamais cette cadence effrénée jusqu'au 24 mars, date de la présentation en conseil des ministres de la loi Travail. La dernière excuse, pas bidon cette fois, qu'il lui restera sera la démission pure et simple.

lundi 21 septembre 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES : le Gloubiboulga de la pensée française

Chaque année, l'émission de Laurent Ruquier le samedi soir sur France 2 bénéficie d'une jolie polémique pour augmenter sa notoriété (et par la même occasion ses audiences). Après le cas Caron (qui a succédé à Zemmour, Naulleau et autres Polony) chroniqueur aussi hargneux avec les invités qu'un yorkshire avec un os de poulet, le plateau semblait s'être assagi. Léa Salamé, toujours aussi incisive, fait cette année équipe avec Yann Moix, romancier. Alors pour relever un peu la sauce, Laurent Ruquier invite Michel Onfray, philosophe et meilleur ennemi de Moix. Et ce qui devait arriver arriva, Onfray, dans le rôle du gros matou matois, a fait le dos rond face à Moix, transformé en roquet irascible. Pas de débat. Juste des bas. Vu de l'extérieur, et à condition de ne pas être avoir de parti-pris, Onfray sort vainqueur de cette fausse joute verbale. Pourtant il n'a quasiment pas pu en placer une, sans cesse interrompu par un chroniqueur encore à la recherche de ses étoiles de général de la polémique. Sur le fond, pas grand chose à retenir. Par contre sur la forme, un mot m'a interpellé. Onfray, pour dénier le droit à Moix de juger ses positions, argumente : « J'ai dit que vous étiez un excellent romancier, je le crois toujours. Mais il ne faut pas vous essayer à la pensée, ce n'est fait pas pour vous. C'est un gloubiboulga... » Depuis je m'interroge. Comment celui qui est présenté comme un grand penseur de gauche connaît-il l'existence du gloubiboulga, la nourriture préférée de Casimir ? Complètement anecdotique, j'avoue, mais ça me turlupine...  

lundi 11 mars 2013

Billet - Piques épiques ou pathétiques de Véronique


Les réseaux sociaux ont une nouvelle star. Ou une tête-de-Turc. Cela dépend de son camp. Il y a les « pathétiques » et les « épiques ». Cela rime avec Véronique, Genest de son nom. L'ex-interprète de Julie Lescaut tente un retour en grâce auprès du public en passant par la case politique. Elle se présente, en tant que suppléante de Jonathan Simon Sellem (à droite, toute), sur la 8e circonscription des Français de l'étranger.
Elle commence très fort quand, en direct dans l'émission d'Alexandra Sublet, elle prononce ce lapsus d'anthologie : « Politiquement je ne me situe nulle part, je suis un étron libre. » Relevée dans l'heure sur Twitter, diffusée sur YouTube, la séquence de l'électron tourne en rond et remporte un beau succès.


Mais cet épisode est loin de déstabiliser Véronique Genest bien décidée à se montrer dans tous les médias. Elle accepte même de passer sous les fourches caudines du redoutable duo Polony-Caron samedi soir chez Ruquier. C'est ce dernier qui se charge de la mise à mort. Un véritable massacre, un « traquenard » dira Véronique Genest à la sortie de l'enregistrement. Comme souvent dans ce genre d'émission, il faut suivre l'interview les yeux rivés sur Twitter. Quelques rires ou plaisanteries adoucissent la violence de l'affrontement. Exemple cette remarque : « Très fort le sketch de Jonathan Lambert déguisé en Véronique Genest. Comment ça c’était la vrai ! »
En fait il ne s'agit que de mauvais théâtre, panem et circenses dans notre société moderne. 


Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce lundi en dernière page de l'Indépendant

lundi 7 janvier 2013

Billet - La révolution des audiences télé passe par Twitter

Enterrées les audiences télé de Médiamétrie et les parts de marché sur les ménagères de moins de 50 ans. Le succès d'un programme est désormais tributaire de la célébrité de son hashtag (mot-clé) sur Twitter. Le réseau social se révèle chaque jour plus populaire et pratique pour commenter les émissions en direct. Le site Devantlatélé.com utilise et analyse en live cette interactivité. A la fin de la journée, il publie les dix émissions auxquelles les abonnés de Twitter ont réagi le plus. Et le classement est rarement le même que celui de Médiamétrie. Samedi par exemple, la chaîne Gulli fait longtemps la course en tête. Avec 16730 tweets, l'émission de Laurent Ruquier sur France 2 l'emporte de peu face au programme diffusé par la chaîne jeunesse de la TNT. Gulli a fait le bon choix avec un docu-réalité sur les coulisses de la tournée de Justin Bieber...

La télé-réalité reste une valeur sûre des audiences, sur Twitter aussi. Koh-Lanta le vendredi, Star Academy le jeudi, Nouvelle Star le mardi : les « petites » chaînes montent en grade dès qu'il s'agit de donner son avis sur la dernière trahison dans le camp des rouges, les fausses notes d'un candidat ou la colère surjouée d'un « prof ».

Ce mariage entre réseau social et télévision ne peut que progresser. D'autant que le CSA, depuis la semaine dernière, autorise les chaînes à citer les marques Twitter et Facebook à l'antenne. Il l'interdisait auparavant car le considérait comme de la... publicité clandestine. 

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce lundi en dernière page de l'Indépendant.