Affichage des articles dont le libellé est route. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est route. Afficher tous les articles

vendredi 5 février 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : S comme "senior"

vieux, route, accident, s, senior
Leur statut ils le signent à pointe de la canne, d'un S qui veut dire seniors (à fredonner sur l'air de Zorro). Le rallongement de l'espérance de vie de la population est inéluctable. Parmi les conséquences de ce papy-boom, on conduit de plus en plus vieux. Très vieux parfois. Qui n'a pas pesté en se retrouvant coincé derrière une voiture qui lambine à 50 à l'heure sur une route dégagée.
Paradoxe : il leur reste moins de temps à vivre que nous, mais les anciens ne sont pas pressés. À l'inverse, les jeunes conducteurs semblent impatients de tester les limites de leur moteur. Ces derniers sont facilement repérables par le "A" qui orne l'arrière de leur véhicule durant une année.
Ce macaron a donné l'idée à un entrepreneur de commercialiser un autocollant orné du signe "S" comme senior. Selon l'inventeur (et vendeur, 4 euros pièce) du concept, ce "disque ne doit s'adresser qu'aux personnes âgées en légère perte de confiance au volant et qui souhaitent se rassurer en étant visible des autres automobilistes." Poser un "S" sur votre coffre arrière ne vous permet pas de rouler comme un escargot, mais au moins, les excités qui se collent à votre pare-chocs sauront que contrairement à eux, vous êtes prudent au volant. Une initiative privée, totalement indépendante des directives de la sécurité routière, mais qui a au moins le mérite de poser le problème de la limite d'âge pour conduire une voiture.
Avec le risque que certains automobilistes, peu charitables, transforment ce "S" en initiale de "sénile".

mardi 28 juillet 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Mon GPS déraille

Cap au sud. Villégiature terminée dans ce département verdoyant du Nord de la région, retour vers le Languedoc chaud et sec. Si à l'aller, nous avions opté pour la route « Est », passant par le Pas de l'Escalette et le viaduc de Millau, pour rejoindre Perpignan, on opte cette fois en faveur du trajet « Ouest », via Toulouse et Castelnaudary. Comme à chaque périple de plus de 200 km, je sors le GPS de la boîte à gants et planifie le trajet. A l'aller, malgré une mise à jour des cartes, il a souvent déraillé, ne reconnaissant pas les infrastructures récentes. Rebelote en sens inverse. Un œil sur la route, un autre sur la carte en couleur, je me retrouve tout à coup dans les champs. En réalité nous circulons à 100 km/h sur une superbe 2x2 voies. D'après Oncle « Tom », nous sommes en pleine campagne, loin du trajet recommandé. S'il disait vrai, je devrais faire du gymkhana entre les énormes ballots de paille dispersés sur les chaumes ou slalomer parmi les troupeaux de ruminants. Par chance, le son est coupé. Sinon nous aurions eu droit à la voix féminine autoritaire « Faites demi-tour dès que possible ! », voire des cris d'hystérie (même si les machines paniquent rarement) : « Attention aux vaches ! » Les panneaux me confirme la bonne direction, je file et quand le GPS a enfin recalculé l'itinéraire je constate satisfait avoir gagné cinq bonnes minutes. Sympa le raccourci. Le plus impressionnant restera ce viaduc non répertorié. Si la formule avait été en mémoire, mon GPS m'aurait certainement dit : « Attention, vous venez de décoller... »