Affichage des articles dont le libellé est nouveaux héros. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est nouveaux héros. Afficher tous les articles

jeudi 12 février 2015

Cinéma - Les nouveaux petits génies de l'univers Disney

Un gamin surdoué met au point de mini-robots révolutionnaires. Une invention qu’un méchant détourne de son but premier. Place aux « Nouveaux héros ».

Disney, après une mauvaise passe, revient dans le jeu des grandes et belles productions, capables de marquer durablement l’imaginaire de millions d’enfants. Après « La reine des neiges » et avant le retour de Starwars en décembre, place aux « Nouveaux héros », film en 3D issu de l’univers des comics Marvel. Dans un San Francisco transformé en ville japonaise, le jeune Hiro, surdoué des mathématiques, délaisse ses études pour construire des robots combattants. Il participe ainsi à des combats clandestins (et illégaux) qu’il remporte haut la main, tant ses inventions sont efficaces et surtout semblent inoffensives. Même chez les robots, l’apparence a son importance avant la bagarre, tout est une question de confiance...
Le grand frère de Hiro, désespéré de voir ce talent gâché, le convainc d’aller au moins une fois dans l’université où il fait ses études. Là, c’est le coup de foudre. Tant pour le professeur Callaghan, une sommité voire une légende en robotique, que pour les autres étudiants, tous plus bizarres les uns que les autres. Hiro va rencontrer aussi pour la première fois Baymax, le robot infirmier que son frère est en train de mettre au point. Cette grosse boule de baudruche se révèle rapidement le véritable personnage principal du film. Celui qui offre les plus de possibilités d’évolution pour porter l’intrigue vers un film plus palpitant et émouvant.

Baymax, mon héros...
Hiro va réussir à intégrer l’université, mais son bonheur sera de courte durée. En plus d’un deuil familial (spoiler à ne surtout pas révéler même s’il arrive assez tôt dans l’histoire), une de ses inventions, de mini-robots à l’efficacité démultipliée comme une colonie de fourmis, est dérobée par Yokaï, méchant absolu bien décidé à détruire la ville avec. Pour le contrer, Hiro va perfectionner Baymax et transformer ses amis étudiants en super-héros aux pouvoirs étonnants.
L’ensemble fonctionne parfaitement. Les décors somptueux savent laisser la place à l’émotion et surtout la bande qui se forme est pleine de promesses. De GoGo Tomaso, la fille aux rollers en passant par Wasabi, le rasta maniaque ou Fred, le nonchalant rêveur, chaque personnage secondaire a suffisamment de corps et de potentiel pour devenir à tour de rôle vedette d’une suite qui ne devrait pas tarder. Sans oublier Baymax (doublé par Kyan Khojandi), le gentil robot si doudou, idéal en produit dérivé et assurément future vedette au long cours de l’univers Disney.


Bref, je suis un robot infirmier

Dans la version française, la voix de Baymax, le gentil robot infirmier est confiée à Kyan Khojandi. Le créateur de la série « Bref » a beaucoup apprécié cette première collaboration avec l’univers Disney. « Mes deux films préférés sont Dumbo et le Roi Lion. En fait, Baymax est un humain qui a une voix de robot. Tout ce qu’il dit c’est avec bienveillance et gentillesse. » Le jeune réalisateur devenu acteur s’est parfaitement reconnu dans le rôle. « On peut obtenir beaucoup avec un “s’il te plaît” et un “merci”. C’est une philosophie que j’ai toujours appliquée. On devrait s’entraîner à sourire... » On trouve un peu la pâte Khojandi dans quelques improvisations comme le « Puka Puka Puk » qui a toutes les chances de devenir culte. De même, quand Baymax n’a quasiment plus de batterie, son élocution balbutiante est une pure improvisation.
Cette parenthèse refermée, Kyan Khojandi va retourner à ses premières amours. « Je travaille à l’adaptation ciné de “Bref”. Mais je fais également des apparitions dans des films de copains comme “Nous trois ou rien ”. »



jeudi 22 janvier 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Le jour des câlinous

Nous sommes tous des Câlinous. Hier, journée internationale des câlins, la planète tout entière s'est transformée en monde des Bisounours. En théorie seulement. Certains se montrent toujours très hostiles au moindre contact humain. Une explication scientifique : ils ont peur des décharges d'électricité statique. A moins que ce ne soit la crainte du coup de foudre. Car un câlin, on sait comment il commence, pas comment il finit.

Et entre câlin et lapin (espèce animale en bonne voie d'acquérir chez les Chrétiens la même connotation que le cochon chez les Musulmans) il n'y a qu'une lettre et un accent circonflexe de différence.
Pourtant, un câlin impromptu fait tellement de bien. Prenez François Hollande. Un dimanche matin, sur le perron de l'Elysée, en dehors de tout protocole officiel, il se fait câliner par Angela Merkel devant les caméras des télévisions du monde entier. Après l'horreur, la peur et l'indignation, ce petit moment de tendresse a finalement eu une force telle qu'il était impossible de ne pas reprendre foi en l'Humanité. Je suspecte d'ailleurs Hollande de lui devoir une grande partie de ses plus 21 % d'opinions favorables.

Alors hier j'espère que vous avez respecté à la lettre cette journée. Un câlin à maman, un câlin à papa, à ses enfants, ses amis... ses ennemis. Certes plus risqué, mais pourquoi ne pas essayer. Je rêve de ring de boxe transformé en ring de câlins (ce que font d'ailleurs les combattants à la fin), de champs de bataille de bisous... Franchement, on en a tous vraiment besoin depuis un certain 7 janvier.  
Chronique "De choses et d'autres" parue le 22 janvier en dernière page de l'Indépendant